Le comportement de grands groupes, tels que Lactalis, Agrial, Danone ou Bongrain «qui détiennent la très grande partie du marché du lait» et qui «imposent leurs conditions (prix, volumes, qualités) aux producteurs agricoles» montre que «les interprofessions ne peuvent être des outils de régulation en lieu et place d’une politique agricole et alimentaire publique nationale», estime la fédération agroalimentaire de la CGT (Fnaf) dans un communiqué paru le 10 août. Pour la CGT, «les conflits récurrents sur le prix du lait dégonflent un peu plus la baudruche des interprofessions qui devaient être l’outil permettant de faire face aux crises agricoles. Force est de constater qu’elles sont réduites à ne jouer qu’un rôle mineur».
Source Agrapresse