Le Gaec Hamelin-Hinault, à Plaintel, s’est imposé une productivité maximale en investissant dans l’automatisation, dans un cadre de travail agréable. [caption id= »attachment_21330″ align= »alignright » width= »260″] Nicolas et Laurent Hinault, accompagné de son fils Mathis.[/caption] Si le projet de départ se basait sur un bâtiment de 200 vaches laitières, système logette sur lisier avec un roto de 40 places, il a été abandonné au vu des résultats et du montant de l’investissement. À la place, les associés du Gaec Hamelin-Hinault ont opté pour un bâtiment compact dimensionné à la taille du cheptel, avec deux lots de 75 logettes et deux stalles de robot de traite qu’ils veillent à saturer. Les investissements se chiffrent à 940 000 €, soit 6 000 €/place, hors subvention. Le projet date de 2014, lors de l’arrivée de Nicolas Hinault dans le Gaec, alors que la conjoncture laitière était favorable. Un bâtiment carré Au fur et à mesure des vêlages, les animaux sont répartis dans un des deux lots, pour équilibrer la quantité de lait par robot. Après la traite, une porte de tri trois voies dirige les vaches soit vers la table d’alimentation, soit dans un box d’insémination ou vers un box d’isolement de chaque côté du bâtiment, dont un est équipé d’une cage de contention. Pour une gestion plus facile des animaux et un confort de travail, « nous avons conçu un circuit court, avec un accès direct du box d’isolement au robot, pour les vaches qui nécessitent de l’attention », décrit Laurent Hinault. [caption id= »attachment_21327″ align= »aligncenter » width= »800″] Le bureau accueillant et vitré, surplombe la stabulation et facilite la surveillance des animaux.[/caption] Après six mois de recul, les éleveurs sont satisfaits de leur outil de travail. Avec une fréquentation moyenne de robots à 2,5 et un coefficient d’utilisation à 80 %, les deux stalles sont saturées à 4 100 kg de lait par…
Saturer deux robots de traite quotidiennement