Une première installation de petite méthanisation à la ferme

Le digesteur de 920 m3 va recevoir 4 630 t d’intrants par an dont 86 % seront des déjections animales. - Illustration Une première installation de petite méthanisation à la ferme
Le digesteur de 920 m3 va recevoir 4 630 t d’intrants par an dont 86 % seront des déjections animales.

Si la majorité des unités de méthanisation agricoles se situent entre 100 et 300 kWe, celle du centre de formation de Quintenic (22) de 75 kWe fait figure de petite installation. Elle devrait faire référence pour appuyer la demande de revalorisation du tarif de rachat de l’électricité afin que d’autres projets de cette taille puissent voir le jour. Depuis quelques semaines l’unité de méthanisation du centre de formation agricole de Quintenic (22) est en fonctionnement. « Le projet est né d’un souhait des élus de la Chambre d’agriculture de développer un nouvel atelier sur l’exploitation tout en s’impliquant dans le plan algues vertes de la baie de la Fresnaye », témoigne Ronan Hascoët, responsable du centre de formation, lors de la porte ouverte dans le cadre d’Innov’Action au mois de juin. La problématique phosphore et les investissements de mise aux normes à réaliser ont aussi poussé à réaliser un projet plus global permettant d’assurer une rentabilité. La décision de construire une méthanisation de petite puissance (75 kWe) est venue après une réflexion sur un projet collectif qui n’a pas abouti. 4 630 t d’intrants par an dans le méthaniseur [caption id= »attachment_21487″ align= »alignright » width= »247″] Ronan Hascoët, responsable du centre de formation de Quintenic.[/caption] « L’unité est adaptée à la taille de l’exploitation, malgré tout  nous avons besoin d’un peu de matière provenant de l’extérieur », indique Ronan Hascoët. Les fumiers et lisiers de bovins et de porcs de l’exploitation du centre de formation fournissant un tiers des besoins de la méthanisation sont complétés avec du fumier venant de 2 élevages voisins. « Ils récupèrent du digestat en échange. » Une coopérative du secteur livre aussi ses issues de céréales et maïs après le nettoyage des silos. L’installation réclame chaque jour 10 m3 de lisier et 5 tonnes de résidus solides. Au…

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