Supprimer le bourgeon cornual sur des veaux âgés de 2 à 4 semaines est plus efficace et moins risqué sur le plan sanitaire. Pour éviter la douleur à l’animal, plusieurs solutions existent aujourd’hui. « Mieux vaut réaliser l’écornage tôt, car le bourgeon cornual (souvent appelé cornillon) est libre dans la peau, pas encore rattaché à l’os du crâne », a souligné Béatrice Mounaix, de l’Institut de l’élevage, lors d’une conférence au Space. Après deux mois d’âge, la corne devient une extension osseuse du crâne et son centre communique avec le sinus frontal. « La zone étant vascularisée, il y a plus de risque d’hémorragie. Elle est innervée, c’est donc plus douloureux pour l’animal. » Bien contenir et tondre De plus, pour un écornage réussi, la contention prime. « La cage d’écornage doit être adaptée au gabarit du veau. Il est ainsi mieux contenu et le contact avec son environnement le rassure. Immobiliser la tête est important. Pour les veaux laitiers, une contention au cornadis avec un anneau mobile ou au licol est possible. Pour les veaux de races allaitantes, une cage avec un système anti-recul est préférable. » La sédation de l’animal est aussi possible, avec une prescription du vétérinaire qui doit aussi informer l’éleveur des précautions d’emploi. Les animaux doivent être surveillés après l’opération. Réalisée en moins d’une minute, avec du matériel peu coûteux, la tonte permet de repérer le cornillon. Différentes solutions d’ébourgeonnage existent. La pâte caustique est réservée à des animaux de moins de deux semaines. Elle génère cependant de la douleur à long terme et des risques de brûlure par contact, pour l’éleveur et les autres animaux. De 2 à 8 semaines, la cautérisation peut être pratiquée avec des écorneurs à gaz, électricité, avec batterie ou sur secteur… « Les têtes en céramique conviennent mieux à…

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