Le Gaec de la Rivière à Sainte-Hélène (56) a fait construire un bâtiment entièrement automatisé en 2015. Pour en assurer la ventilation, les éleveurs ont installé onze fermetures brise-vent. Présentation.
En été, lorsque les locataires des gîtes tenus par la famille Guillemoto arrivent sur place, ils ont la bonne surprise de découvrir pour voisine une agréable exploitation bardée de bois et ouverte sur l’extérieur. En 2015, Patrick et Alex Guillemoto créent le Gaec de la Rivière. Ils en profitent pour faire construire ce nouveau bâtiment équipé de deux stalles de robots de traite, d’un robot d’alimentation et d’un robot de paillage. « L’objectif est de produire le maximum de litres de lait avec 2 UTH », explique Patrick Guillemoto, le père d’Alex. Avec un système totalement automatisé, les vaches en production ne sortent plus. Se pose alors la question d’un système de ventilation simple et efficace. Les deux éleveurs choisissent d’installer des fermetures brise-vent sur leur bâtiment principal mais aussi sur leur nurserie et sur le bâtiment qui sert de cuisine.
Onze fermetures brise-vent
Fabrice Bernard, leur technicien Cultivert, leur propose les produits de Celloplast. « Nous avons installé des filets brise-vent Cellorouleur (double enroulement sur toute la largeur du bâtiment principal) ainsi que des Celloporte Winch à chacune des extrémités » détaille le technicien. « Ces produits s’adaptent à tous les élevages. Au Gaec de la Rivière, le plus grand filet mesure 72 m de long sur 4 m de haut. Cette hauteur justifie le double enroulement. Pour autant, un seul moteur est nécessaire pour effectuer son ouverture en deux temps ». Malgré une résistance de toile de 6 tonnes par m2, les filets sont alourdis par des tubes en aluminium de 78 mm de diamètre pour les lester au sol. L’installation de crochets anti-tempêtes n’est donc pas nécessaire. De plus, les murs et les poteaux sont protégés pour limiter le frottement et l’usure des filets. « Les produits sont garantis 10 ans », précise-t-il. Les Celloporte Winch sont toutes télécommandées. Équipée du Bluetooth, celle menant à la cuisine s’ouvre automatiquement et rapidement pour ne pas entraver le passage du robot d’alimentation. Conquis par ce type de fermetures, les deux éleveurs en ont fait installer onze sur leur exploitation. « Cultivert s’est chargé de l’installation qui a été rapide et efficace », se souvient Alex.
[caption id= »attachment_22685″ align= »aligncenter » width= »800″] « Installer des filets brise-vent, c’est aussi une économie de béton à la construction et des bâtiments très ouverts à l’extérieur » souligne Alex.[/caption]
« Les gens de passage nous félicitent »
Après une année d’utilisation, les deux associés ne regrettent pas leur choix. Dans le bâtiment principal, la commande des portes et filets est centralisée dans le bureau qui surplombe les logettes. « Il suffit de quelques minutes le matin pour aérer le bâtiment à notre convenance. C’est un gain de temps considérable » apprécie Patrick Guillemoto. « Il est aussi très facile de moduler la hauteur d’ouverture de chaque filet ». Car les éleveurs adaptent bien évidemment l’ouverture des filets en fonction des conditions climatiques, ce qui leur permet de gérer au mieux la ventilation dans le bâtiment. « Un bâtiment correctement aéré, c’est très important lorsque le troupeau ne peut pas sortir. Il faut que les logettes restent sèches pour éviter tout dérapage sanitaire », met en garde l’éleveur. « Dans notre bâtiment, l’air entre par les filets et est évacué par le dôme central ».
Ainsi, malgré les 100 vaches qui occupent le bâtiment, on ne sent pas l’odeur âcre de l’ammoniac. Couplée à un raclage efficace, la bonne ventilation empêche aussi l’apparition des mouches en été. Quant à l’entretien, il est quasi inexistant, les filets reposant sur l’enrobé de la cour. Si en hiver tout est fermé pour protéger le troupeau des intempéries, le bâtiment est complètement ouvert en saison chaude et visible aux yeux des promeneurs et locataires des gîtes. Les deux éleveurs, qui souhaitent véhiculer une image positive de leur métier, s’en félicitent : « Nous avons souvent des gens de passage qui s’arrêtent pour discuter. Ils sont agréablement surpris par le bâtiment et n’hésitent pas à nous féliciter pour la bonne tenue de l’élevage et les conditions de logement du troupeau ».