À la MFR de Montauban, tous les élèves ayant obtenu leur Certificat de qualification professionnelle « Salarié agricole en polyculture » ont été embauchés.
Il y a un an, à l’occasion du Space 2015, Jean Gadby, président d’Entrepreneurs des territoires (EDT) d’Ille-et-Vilaine, avait annoncé l’ouverture, à l’initiative de la profession, d’un Certificat de qualification professionnelle (CQP) « Salarié agricole qualifié en polyculture ». Rappelons que cette filière est ouverte aux jeunes sortant de Bac pro Agroéquipement et vise à répondre au besoin concret, sur le terrain, de formation des futurs conducteurs d’engins. « En effet, sa création fait suite au constat d’un manque de pratique dans les établissements scolaires mais aussi dans les entreprises en raison des restrictions à l’utilisation des matériels dangereux dans les entreprises pour les jeunes de moins de 18 ans », rappelle Jean Gadby.
[caption id= »attachment_22662″ align= »aligncenter » width= »579″] Louis Taligot (entrepreneur employeur d’un jeune en CQP), Franck Gicquiaux (responsable de la formation à la MFR de Montauban-de-Bretagne), Jean Gadby (EDT 35), Kevin Chemin et Paul Lécrivain (élèves en CQP), Pascal Pinault (MFR de Montauban-de-Bretagne), Gaël Le Métayer (directeur du Fafsea Bretagne).[/caption]
« L’objectif est de leur permettre de savoir conduire tracteur et automoteur en autonomie et en sécurité et d’intégrer également les nouvelles technologies de plus en plus présentes dans nos métiers dans leurs pratiques professionnelles quotidiennes. » 25 des 39 semaines de formation se passent ainsi en entreprises afin de proposer un personnel qualifié et opérationnel aux ETA, Cuma, exploitations agricoles ou groupements d’employeurs.
Chez les entrepreneurs
La première promotion a rassemblé 13 jeunes à la MFR de Montauban-de-Bretagne et la formation a pris fin le 27 mai dernier. « Le bilan est très positif », note le brétillien. Parmi eux, 12 jeunes ont ainsi obtenu leur diplôme. Un joli taux de réussite. « Mais surtout, 100 % de ces jeunes ont aujourd’hui un contrat de travail sous forme de CDI, dont une grande majorité dans les entreprises de travaux agricoles », se félicite le président.