Situés à Pipriac au sud du département, Léna et Gaëllic Le Roux n’élèvent pas leurs génisses laitières, préférant produire des veaux croisés en Blanc bleu belge. Ils engraissent aussi des taurillons laitiers ou croisés. Pour le renouvellement de leur troupeau de 75 laitières Holstein, Léna et Gaëllic Le Roux préfèrent acheter des vaches en lait plutôt que d’élever des génisses. « Nous ne faisons pas d’IA sur l’exploitation, nous avons un taureau de monte naturelle blanc bleu belge. Les veaux croisés sont ainsi mieux valorisés, et cela représente moins de travail pour la détection des chaleurs et l’élevage des génisses », explique le couple d’origine finistérienne qui a repris la ferme de la Bothelleraye à Pipriac en 2011. Ils produisent 518 000 L de lait. « Même si nous préférons être présents, les naissances se passent bien avec ces veaux croisés. Ils reçoivent du colostrum, puis sont nourris au seau avec tétine, puis au seau simple. Ils boivent du lait entier de l’exploitation pompé dans le tank et convoyé grâce à un tuyau. Je les nourris deux fois par jour après la traite », explique l’agricultrice qui s’occupe plus particulièrement de cette production à la conduite particulière. Un atelier taurillons d’environ 30 places Élevés dans de grandes cases collectives dans un bâtiment ouvert, les veaux sont vendus à 4,5 mois et 160 kg de carcasse. C’est la Covia (Coopérative viande de la région Atlantique) qui les achète pour les vendre notamment dans des restaurants parisiens. Moins la viande est rosée, meilleur est le prix. Le couple élève aussi des taurillons laitiers ou croisés viande dans un bâtiment avec une trentaine de places. Les mâles sortent de l’exploitation vers l’âge de 18 mois. Les troupeaux sont nourris avec une mélangeuse qui permet l’utilisation de fourrages variés : maïs, luzerne déshydratée, paille, ensilage…
L’achat de vaches en lait et des veaux mieux valorisés