L’ETA investit pour préparer l’avenir

L’ancienne moissonneuse a été conservée et équipée d’une barre de coupe repliable de 7,20 mètres pour les entrées de champs étroites. - Illustration L’ETA investit pour préparer l’avenir
L’ancienne moissonneuse a été conservée et équipée d’une barre de coupe repliable de 7,20 mètres pour les entrées de champs étroites.
Le  Huelgoat, son lac, sa forêt, son chaos granitique… Et l’entreprise de travaux agricoles Blanchard. Depuis plusieurs décennies, cette ETA familiale fait partie du paysage dans le centre Finistère. Et elle investit pour préparer l’avenir.

Arrivée au début de l’été, la moissonneuse rutilante trône devant l’exploitation. D’une puissance de 520 chevaux, doté d’une trémie de 12 500 litres et d’une barre de coupe de 7,60 mètres, pesant 13 tonnes à vide, le nouvel équipement signé New Holland a fière allure.

[caption id= »attachment_21921″ align= »aligncenter » width= »800″]Marie-Josée et Éric Blanchard, aux côtés de leur fils Jordan. Financée par un prêt Clémat, la nouvelle moissonneuse de l’ETA a été livrée début juillet, par les établissements Touboulic de Callac. Marie-Josée et Éric Blanchard, aux côtés de leur fils Jordan. Financée par un prêt Clémat, la nouvelle moissonneuse de l’ETA a été livrée début juillet, par les établissements Touboulic de Callac.[/caption]

Dans la cabine climatisée et très largement vitrée, Jordan, représentant de la troisième génération, jongle avec dextérité entre les différents menus de réglage proposés sur l’écran tactile. En contrebas, Robert Blanchard, le grand-père, pionnier de l’ETA, mesure le chemin parcouru par le machinisme agricole. « J’ai acheté ma première moissonneuse en 1959. Une Massey avec 2,40 mètres de coupe… »

C’est sous l’impulsion de son fils, Éric, que l’entreprise s’est beaucoup développée. Après s’être installé, en 1989, sur l’exploitation familiale – poulaillers, vaches allaitantes –, ce dernier a également repris, dix ans plus tard, l’activité ETA. « À l’époque, nous avions une moissonneuse Laverda. Je faisais le chauffeur. On rayonnait sur une dizaine de kilomètres autour du Huelgoat ». En 2008, arrive la première ensileuse. « C’est à partir de là que l’activité a vraiment décollé, précise Éric. L’ensileuse est indispensable dans la gamme d’une  ETA ».

Une clientèle fidèle

[caption id= »attachment_21920″ align= »alignright » width= »234″]L’écran tactile permet d’accéder à tous les réglages fins de l’équipement. L’écran tactile permet d’accéder à tous les réglages fins de l’équipement.[/caption]

Aujourd’hui, le parc matériel de l’entreprise comprend notamment deux moissonneuses – la précédente a été conservée et équipée d’une barre de coupe repliable de 7,20 mètres pour accéder plus facilement dans les entrées de champs étroites –, quatre tracteurs, une ensileuse, un télescopique et un  round-baller. « Notre clientèle est située dans un rayon de 25 kilomètres. Les agriculteurs pour lesquels nous travaillons sont plutôt fidèles d’une année sur l’autre. Certains nous confient uniquement le chantier de maïs ou de fumier. D’autres nous sous-traitent la majeure partie de leurs travaux agricoles. Entre la moisson et le maïs grain, nous réalisons près de 500 hectares par an ».

Éric Blanchard partage son temps entre son exploitation et l’ETA dont il gère notamment les plannings. Jordan, son fils, l’a rejoint il y a quatre ans comme salarié de l’entreprise où il officie en tant que chauffeur et mécano. « Il faut savoir tout faire ! »

Même si la période de moisson se concentre grosso modo sur deux semaines estivales, – « Tout le monde nous appelle au même moment ! » –, la large palette de prestations proposées permet de lisser l’activité sur l’année. Une approche raisonnée du métier qui se retrouve également dans les investissements en matériel. « Il faut que cela reste cohérent avec nos capacités de remboursement ». Comme une forme de bon sens paysan appliqué au monde de l’entreprise de travaux agricoles. Et qui se transmet de génération en génération.

Des investissements réfléchis
Éric Blanchard est sociétaire du Crédit Mutuel de Bretagne depuis de nombreuses années. Son entreprise de travaux agricoles est connue et reconnue sur le secteur. Sa stratégie d’investissements est réfléchie. Il intègre à la fois la nécessité de maintenir un parc matériel de qualité et le niveau des annuités que représente une nouvelle acquisition. En tant que partenaire financier, nous travaillons ensemble en toute transparence, dans un climat de confiance. Nicolas Pétillon, responsable de clientèle agricole au CMB, pôle d’expertise de Carhaix


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