La 2e génération de biocarburant au seuil de l’industrialisation

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« La pré-industrialisation a démarré en juin sur bois. Aujourd’hui, nous travaillons sur la paille. On est satisfait des résultats », a déclaré Frédéric Martel, directeur du programme Futurol, lors d’une table ronde sur la bioéconomie organisée à Paris, le 6 octobre. Un des objectifs est de produire des biocarburants de 2e génération (à partir de bois, paille, biodéchets) compétitifs. « Le challenge est remporté. […] Le prix de revient rejoint celui des biocarburants de première génération (produit à partir de cultures alimentaires) », développe Frédéric Martel.

Claude Roy, président du club des bioéconomistes, va même plus loin : « À terme, l’éthanol sera moins cher que l’essence ». Par ailleurs, ajoute ce dernier, il faut encore « évaluer les rendements. Ce n’est pas simple. » Mais de conclure : « C’est un des programmes (Futurol) qui a le plus de chance de passer à l’industrialisation.


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