La Cuma est aussi un lieu d’échange

cuma-visite - Illustration La Cuma est aussi un lieu d’échange
Menée à l’initiative de la fédération départementale et de la Cuma de la Baie, une centaine d’élèves du département ont assisté à différents ateliers pédagogiques.

Ils sont une centaine d’élèves, en provenance des instituts ruraux de Lesneven et d’Elliant, ou des maisons familiales de Morlaix et de Ploudaniel, à entrer dans le bâtiment de stockage de matériel de la Cuma de la Baie, en Plounévez-Lochrist. « Nous sommes sur une commune particulière, 5 Cuma sont présentes ici », introduit Jean-Yves Milin, président. Avec des exploitations destinées à la production laitière ou porcine, ou d’autres spécialisées dans le légume de plein champ, la journée a montré aux apprenants que la coopérative d’utilisation de matériels en commun est aussi un lieu permettant les échanges.

[caption id= »attachment_22927″ align= »aligncenter » width= »800″]De gauche à droite : Joël Le Saint, trésorier de la Cuma de la Baie, Jean-Claude Guillauma, de la Cuma de Frédé, et Jean-Yves Milin, président de la Cuma de la Baie. De gauche à droite : Joël Le Saint, trésorier de la Cuma de la Baie, Jean-Claude Guillauma, de la Cuma de Frédé, et Jean-Yves Milin, président de la Cuma de la Baie.[/caption]

Responsabiliser l’utilisateur

L’organisation des Cuma assure à ses utilisateurs d’avoir du matériel performant, sans pour autant augmenter fortement leurs charges de mécanisation. À la Cuma de la Baie, créée en 1990, ce ne sont pas moins de « 35 matériels spécifiques aux légumes qui sont à disposition des 33 adhérents. Le chiffre d’affaires s’élève à 53 000 €. Il était le double il y a 25 ans », chiffre Joël Le Saint, trésorier. Disposant d’un hangar pour stocker les machines et outils, il convient d’être « responsable quand on utilise un matériel. Chacun se doit de graisser sa machine, et doit signaler avant l’emprunt tout problème. Mais en général, cela se passe très bien », conçoit Jean-Yves Milin.

De la conduite aux charges de mécanisation

Les visiteurs des différents établissements ont pu assister entre autres aux interventions de Boris Moal sur le sujet des charges de mécanisation et sur l’optimisation de sa consommation de carburant, ou encore du respect de la réglementation et de la sécurité routière agricole. « Le triangle de signalisation est obligatoire sur un tracteur, tout comme un gilet jaune si le conducteur est salarié. L’extincteur doit équiper les matériels travaillant en conditions sèches, comme les presses ou les moissonneuses-batteuses. La ceinture de sécurité, si elle est présente, doit être bouclée », rappelle Alain Laurec, directeur de la FDCuma.

Un public attentif, et répondant avec connaissances à cette réglementation. Des calculs de charges par essieux sont venus compléter cette présentation. « Le PTAC* de la remorque et le poids à vide du tracteur doivent être inférieurs au PTRA**. Si une surcharge est constatée, le conducteur risque des amendes de 135 à 750 € », prévient-il. Des règles simples de sécurité qu’il est toujours bon de rappeler, notamment en cette période de récolte des ensilages.

*PTAC : Poids total autorisé en charge
** PTRA : Poids total roulant autorisé. Il est indiqué sur le certificat d’immatriculation.


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