A partir de leur troupeau charolais, Christophe et Fabienne Chopin du Gaec du Bas Montbrault, à Fleurigné (35), produisent chaque année une trentaine d’animaux vendus en filière BNR, avec à la clé une plus-value. « Sur ce site, il y a de la production de viande bovine depuis 4 générations », souligne Christophe Chopin, installé à Fleurigné avec sa femme Fabienne. Outre la production laitière, les éleveurs gèrent un atelier viande bovine basé sur un troupeau d’une quarantaine de mères charolaises. Un aliment à base de lin, de pulpes de betterave et luzerne Depuis 2002, ils produisent des animaux inscrits dans la filière BNR (Bœuf de nos Régions) proposée par l’industriel SVA. « Cela permet une plus-value par rapport au prix de marché », expliquent les éleveurs qui adhèrent à l’organisation de producteurs Elvea Bretagne. Pour répondre au cahier des charges de cette filière, ils ont dû modifier un peu leur système avec moins de maïs et davantage d’herbe. [caption id= »attachment_22949″ align= »aligncenter » width= »800″] « Nous vendons autour de 25 mâles et 5 génisses par an en filière BNR », soulignent Christophe et Fabienne Chopin.[/caption] « Nous vendons autour de 25 bœufs et 5 génisses par an en filière BNR. Des animaux de 25 – 26 mois qui font 420 – 430 kg de carcasse », précise Christophe Chopin. « En hiver, ces animaux sont nourris avec 20 % d’ensilage de maïs et 80 % d’ensilage d’herbe, plus du foin. Et sur les deux derniers mois, ils reçoivent un aliment de finition spécifique BNR, à base de tourteaux de lin, de pulpes de betterave et luzerne et de correcteur. En été, les animaux pâturent et reçoivent de la paille d’orge quand le rendement de l’herbe baisse. Nous leur distribuons l’aliment de finition dans les parcelles, à l’auge. » Au total, les producteurs achètent chaque année…
Les jeunes charolais mieux valorisés