Pour une meilleure gestion de la fertilisation et de l’irrigation

De gauche à droite : Michel Le Roux, directeur du Caté, Raf De Vis, directeur de la station expérimentale de Wavre-Sainte-Catherine, Els Berckmoes, coordinatrice du projet et Esther Lechevallier, de la station du Caté. - Illustration Pour une meilleure gestion de la fertilisation et de l’irrigation
De gauche à droite : Michel Le Roux, directeur du Caté, Raf De Vis, directeur de la station expérimentale de Wavre-Sainte-Catherine, Els Berckmoes, coordinatrice du projet et Esther Lechevallier, de la station du Caté.
Le réseau Fertinnowa cherche à explorer les pistes d’améliorations possibles sur la gestion de la ressource en eau, mais aussi pour rendre plus efficients l’eau et les nutriments.

« Le réseau européen Fertinnowa fait un état des lieux de la fertirrigation, sur les cultures de fruits, de légumes et de plantes ornementales, afin de définir ce qui est disponible sur le marché en termes d’efficience de l’eau et des nutriments, de la ressource en eau, et enfin au niveau des émissions en eau et en nutriments dans la nature », résume Esther Lechevallier, chargée de projets à la station expérimentale du Caté, et qui fait partie des 23 partenaires du réseau.

[caption id= »attachment_23025″ align= »aligncenter » width= »800″]De gauche à droite : Michel Le Roux, directeur du Caté, Raf De Vis, directeur de la station expérimentale de Wavre-Sainte-Catherine, Els Berckmoes, coordinatrice du projet et Esther Lechevallier, de la station du Caté. De gauche à droite : Michel Le Roux, directeur du Caté, Raf De Vis, directeur de la station expérimentale de Wavre-Sainte-Catherine, Els Berckmoes, coordinatrice du projet et Esther Lechevallier, de la station du Caté.[/caption]

Enquêtes auprès des producteurs

La gestion durable de l’eau, point essentiel pour bon nombre de producteurs de cultures sous abri, peine dans certaines régions européennes à trouver des solutions. Basé sur un questionnaire qui interrogera les producteurs sur les problématiques rencontrées, le réseau démarre cette année son travail prévu pour durer 3 ans.
Les contraintes rencontrées ne seront pas les mêmes si le producteur se situe en Bretagne, en Espagne ou au Pays-Bas. « Il existe beaucoup de connaissance sur les technologies. Fertinnowa les confrontera. Il ne s’agit pas d’un programme de recherche, mais de formation », explique Els Berckmoes, coordinatrice du projet et de la station expérimentale de Wavre-Sainte-Catherine, située en Belgique.

Avec 86 % des cultures couvertes concernées par Fertinnowa et 10 pays, les pistes de réflexion passeront par l’échange. « Il est important d’être dans le réseau. Les Pays-Bas disposent de beaucoup de technologies, la région d’Alméria en Espagne connaît beaucoup de problèmes environnementaux, et cherche des solutions », confie Els Berckmoes. Un sentiment partagé par Esther Lechevallier, car « en plus des 10 pays européens, le projet a la possibilité d’inclure un pays tiers. C’est le cas avec l’Afrique du Sud, qui connaît de faibles disponibilités en eau, avec une forte salinité des forages, comme les pays producteurs du Sud de l’Europe. En revanche, ils n’ont pas de contraintes environnementales comme ici ».

Une rencontre par an

La semaine dernière, Saint-Pol-de-Léon a été le théâtre d’un rencontre entre professionnels pour échanger et visualiser des procédés nouveaux. « Nous avons prévu de créer un événement par an. L’année prochaine, ce sera aux Pays-Bas, puis direction l’Espagne », prévoit Esther Lechevallier. 13 nationalités ont ainsi pu apprécier les solutions proposées par différents constructeurs, lors de deux journées organisées par le Caté et Végépolys.


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