Renforcer la biosécurité pour éviter de nouveaux cas d’Influenza

batiment-volaille - Illustration Renforcer la biosécurité pour éviter de nouveaux cas d’Influenza
Chaque aviculteur doit définir un plan de biosécurité adapté à son exploitation et ce, le plus rapidement possible. Il doit le présenter en cas de contrôle sur l’élevage. Pour l’élaboration de ce plan, des outils pédagogiques sont disponibles.

Depuis novembre 2015, la filière volaille française a mis tout en œuvre pour essayer d’éradiquer l’épizootie d’Influenza Aviaire en lien étroit avec la Direction générale de l’alimentation (DGAL- ministère de l’Agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt). Les nombreuses mesures mises en place et notamment la création d’une zone de restriction et le dépeuplement effectué au sein de la filière canards ont permis d’enrayer la progression de la maladie. Toutefois, l’impact économique a été très important et chaque cas détecté recule de plusieurs mois le retour au statut indemne de la France bloquant ainsi les exportations vers les pays tiers.

Dans ce contexte, la vigilance de l’ensemble de la filière reste de mise. Il est primordial que chaque acteur de la volaille française, du nord comme du sud, de l’ouest comme de l’est, mette en place et maintienne les normes de biosécurité définies dans l’arrêté ministériel du 8 février 2016. Pour ce faire, chaque éleveur de volailles doit définir un plan de biosécurité adapté à son exploitation et ce le plus rapidement possible. Pour l’aider dans cette démarche, l’Itavi, en collaboration avec les interprofessions et fédérations, a publié des fiches pédagogiques classées par type d’élevage et validées par la DGAL (elles sont disponibles sur le site : www.itavi.asso.fr/content/fiches-pedagogiques-influenza-aviaire) Parallèlement, des formations ont été organisées ou sont organisées pour les éleveurs dans toutes les régions françaises. Il faut qu’ils se rapprochent de leur organisation de production ou de leur Chambre d’agriculture pour connaître les dates de ces formations financées par Vivea.

Le plan de biosécurité à présenter en cas de contrôle

D’ores et déjà, tous les éleveurs doivent pouvoir présenter leur plan de biosécurité à un contrôleur. Un délai peut être accordé pour la mise en œuvre des aménagements et travaux nécessaires à la mise en place des mesures de biosécurité. Cette dérogation est soumise à l’autorisation du directeur départemental en charge de la protection des populations. Pour en bénéficier, l’éleveur doit envoyer avant le 15 novembre 2016 à la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) une déclaration d’engagement à faire réaliser les travaux.


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