Le système est innovant. Installé chez Guy Kerhervé, à Locunolé (29), il permet de remplacer les résistances électriques, les pompes à chaleur à capteurs géothermiques et les aérothermes. [caption id= »attachment_22890″ align= »aligncenter » width= »800″] Guy Kerhervé (à droite) et David Marchadour, responsable de développement chez Tech’map (Gouesnou), concepteur du Calopor.[/caption] Depuis janvier 2016, les 2 760 places de post-sevrage (PS) de l’EARL Kerhervé sont chauffées par un système économe en énergie, conçu par une entreprise finistérienne. « Je ne voulais pas d’une pompe à chaleur dans le laveur d’air, qui nécessite de l’entretien et qui ne fonctionne pas quand le laveur est arrêté. J’ai été séduit par le principe du Calopor. L’installation prend peu de place et ne procure aucune gêne pour travailler dans l’élevage ». Pas de matériel dans les salles Les calories sont récupérées dans l’air vicié du couloir centralisé ; sous le bâtiment, grâce à des tuyaux de cuivre contenant un gaz frigorigène. Ce gaz est aspiré par la pompe à chaleur située dans un local près des salles de PS et va réchauffer l’eau du réseau. L’eau chaude est transférée dans les combles dans une unité de traitement de l’air (échangeur). Cet appareil réchauffe l’air entrant qui est soufflé dans les salles par des diffuseurs aux plafonds. « Il n’y a plus aucun matériel dans les salles (radiants ou aérothermes). Il n’y a rien à enlever au moment des lavages ». À l’entrée des porcelets, les salles vides sont à 25° C. Avec l’énergie dégagée par les animaux, la température atteint rapidement les 30° C recherchés par l’éleveur. Le système est régulé grâce aux boîtiers déjà en place. « Quand la salle est lavée, la température est maintenue à 18°C. Une chaleur relative qui permet une bonne efficacité des désinfectants et qui facilite le maintien du bâtiment, notamment des salles voisines, à une…
Un récupérateur de calories chauffe les porcelets