Les réformes laitières sont nombreuses dans les États membres, en particulier en Irlande, en France, en Allemagne, aux Pays-Bas et en Pologne. Tour d’horizon européen. Prix du lait bas, aide à la réduction temporaire de la production laitière, génisses prêtes à entrer en production… Toutes ces raisons incitent les éleveurs français à intensifier les réformes. « Les abattages de vaches laitières ont progressé de 5 % en septembre par rapport à 2015, selon Normabev », relaie l’Institut de l’Élevage. Et si le nombre de vaches laitières est en baisse dans la BDNI au 1er septembre, les femelles âgées de 18 à 36 moins sont nombreuses (+2,3 % / 2015), « ce qui laisse supposer que le rythme de réformes se poursuivra dans les mois à venir. » Pas d’impact sur les prix en Pologne En Allemagne, les abattages de femelles sont particulièrement dynamiques (+10 % en septembre / 2015). La viande de vache est délaissée avec une demande qui se concentre sur les Jeunes bovins et des pièces de plus en plus ciblées, elle subit ainsi un net déséquilibre entre l’offre et la demande. En Pologne, malgré l’abondance de l’offre, les prix inférieurs à la moyenne européenne se maintiennent et la viande polonaise perce sur les marchés de l’Europe de l’Ouest : + 5 % d’export vers l’ex-UE 15 au 1er semestre. Pays-Bas et Irlande, les réformes s’intensifient Aux Pays-Bas, les réformes devraient s’intensifier sur la fin de l’année. Le cheptel est en hausse de 7 % par rapport à l’année précédente. « Et les éleveurs n’ont pas encore réformé le trop-plein de vaches dont ils devraient se séparer pour répondre à la nouvelle réglementation sur les phosphates qui devrait entrer en vigueur début 2017 », explique l’Idele. En Irlande, les producteurs sont nombreux à avoir souscrit au plan d’aide à la…
L’afflux de vaches de réforme se poursuit