Après avoir travaillé dans la distribution spécialisée durant plusieurs années, Hélène Patin, de Plouay (56), s’est lancée au printemps dernier dans la production de fraises biologiques, et utilise les bienfaits de dame nature pour maîtriser ses cultures. La culture de fruits et de légumes sous abris crée un microclimat favorable au développement des végétaux. L’irrigation est maîtrisée, la température plus douce… Pour autant, Hélène Patin, maraîchère installée sur Plouay (56), essaie d’approcher à chaque fois que cela est possible les conditions extérieures. « J’ouvre les serres dès que la météo le permet. Si besoin, je referme pour protéger contre les pluies, pour éviter les taches sur les fraises, ce qui contrarierait leur commercialisation », confie-t-elle. Sur les 2 ha de l’exploitation, la jeune productrice récolte des fraises en culture sous abris avec 2 000 m2 de serre tunnel et 1 000 m2 de tunnel nantais, et des courges en plein champ. Pour la fin d’année, la vente de sapins de Noël vient terminer son activité. Désherbage mécanique La concurrence des adventices est forte en culture de plein champ ; elle est exacerbée en cultures sous abris. Pour garder les plants de fraisier propres, Hélène Patin désherbe manuellement les allées. « Je peux opter pour un bâchage complet des tunnels, mais je préfère limiter l’utilisation de plastiques. Je pense à l’avenir utiliser des copeaux de bois, étalés au printemps sur une couche de 5 cm ». La conduite des plants de fraisiers n’est pas la même suivant le matériel utilisé. « Les tunnels nantais sont plus contraignants, et demandent plus de travail pour les ouvrir et les refermer. En revanche, les fruits sont plus goûtés par ce procédé. En tunnel classique, l’irrigation est aussi plus importante », explique-t-elle. L’apport d’eau se fait par des goutteurs mis en place à la…
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