Plus de concentrés doivent être distribués sur la phase de préparation à la mise bas pour privilégier le poids des agneaux. Des économies sont par contre à envisager avant sevrage. « 500 g de plus à la naissance, c’est un gain de 1 kg de carcasse sur l’agneau à 110 jours », rappelle Anthony Marolleau, technicien nutrition à Terrena lors d’une journée technique ovine organisée par Ovi-Ouest, à Châteaubourg (35), le 17 novembre. Aussi, pour obtenir des agneaux suffisamment lourds et une bonne expression du potentiel laitier des brebis, la distribution des concentrés doit être ajustée au plus près des besoins des animaux. Pour maintenir ces deux objectifs, l’apport énergétique dans la ration se travaille dès le 4e mois de gestation. « Il doit permettre aux brebis de maintenir ou de récupérer de l’état corporel pour aborder la croissance du fœtus – importante sur les 3 dernières semaines de gestation- et la phase colostrale. » Plus de concentrés au 4e mois de gestation L’augmentation de la quantité de concentrés distribuée souvent pratiquée dans les élevages au cours de ce dernier mois de gestation ne permet pas de récupérer suffisamment d’état chez la brebis (voir encadré). « Pour une même quantité de concentrés distribués pendant les phases préparation de la mise bas et lactation, (autour de 85 kg de concentrés par brebis), je conseille d’augmenter plus rapidement l’apport énergétique et de le maintenir stable et assez élevé sur les dernières semaines de gestation, où les besoins du fœtus vont être de plus en plus importants », présente le technicien. Au moment de la mise bas, attendre un délai de cinq à six jours après l’agnelage avant d’augmenter l’apport de concentrés (30 g/brebis/jour). Ce niveau de distribution est à maintenir durant 40 jours, pour chercher à atteindre un bon pic de lactation…
Mieux répartir le concentré sur la phase d’agnelage