Pour les responsables d’Evolution, les éleveurs ne doivent pas hypothéquer leur capacité à produire demain. Ils proposent une offre large en semence sexée, allant du top niveau à des doses plus abordables, payées après utilisation. Alors que le génotypage poursuit sa progression*, l’utilisation de semence sexée affiche un léger repli sur 2016, témoignant des difficultés dans la filière lait. « Par rapport à 2015, l’utilisation de semence sexée en races laitières est en repli de 10 %. Elle représente 8,5 % des inséminations de notre zone », chiffre David Girod, responsable développement filières laitières spécialisées chez Evolution. Certes, le surplus de coût par IA est de 20 à 25 €, mais « les éleveurs doivent rester vigilants sur leurs capacités de production pour demain et préserver la qualité de leur renouvellement. » 93 % de femelles en moyenne D’autant que cette technologie, sur laquelle la coopérative travaille depuis 10 ans, ne cesse de s’améliorer. « Aujourd’hui, les doses sexées garantissent 93 % de femelles en moyenne. Et nous avons gagné 3 points de réussite à l’IA en 3 ans. Par rapport à la semence conventionnelle, en moyenne sur 10 IA, il y a 1 retour en chaleur de plus », souligne Jean-Christophe Boittin, responsable marchés – filière Normande Evolution. Utilisée à 75 % sur génisses, la semence sexée permet aussi de faciliter les vêlages, avec davantage de femelles à naître. Et donc de favoriser les débuts de lactation. À noter aussi que l’offre s’est grandement élargie avec aujourd’hui 100 taureaux sexés toutes races confondues, proposés à des prix allant de 21 à 55 €/dose pour les adhérents. Louxor, en Prim’Holstein, et LosAngeles, en Normande, les deux meilleurs Isu de leur race sur le plan mondial, sont disponibles en sexé. Avec son Isu de 237, Louxor allie production laitière (+ 969…
Avec la crise, la semence sexée en repli