Baisse de 10% de collecte de lait bio : Lactel s’organise

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Il y a 20 ans, Lactel se positionnait en précurseur sur le lait bio, convaincu qu’il serait une source de revalorisation pour l’ensemble de la filière laitière. Cette démarche est désormais suivie par 26,6 % des foyers français : un pourcentage en augmentation constante.

Source Communiqué de presse Lactel décembre 2016

Particulièrement soumis aux aléas climatiques, les élevages bio ont été les premières victimes des caprices de la météo. Excessivement humide au printemps dernier, au moment des foins, elle s’est muée en sècheresse à l’automne, empêchant la pousse de l’herbe nécessaire au pâturage. Conséquence : Lactel a subi une diminution significative de sa collecte de lait bio, entraînant un allongement des délais d’approvisionnement dans toutes les enseignes. Une situation qui inquiète le leader du secteur et pose le défi de l’accompagnement des éleveurs traditionnels dans leur conversion au bio.

Le lait bio : une catégorie météo-sensible

Avec sa gamme Bio, Lactel se positionne aujourd’hui comme le n° 1 du marché, avec 34,4 % de part de marché en volume. Sa seule limite ? Les aléas météorologiques, qui impactent fortement la production de lait bio. Le printemps et l’automne 2016 ont été historiquement défavorables aux agriculteurs dans les principaux bassins de production du Nord et du Grand Ouest. Conséquence directe : Lactel a subi une baisse de sa collecte de 10 % environ. Les céréaliers ont en effet vu leur production s’amoindrir, tandis que les vaches n’ont pas pu trouver dans leurs pâturages une nourriture suffisante. Cette situation, associée à une hausse massive de nouveaux foyers passés au lait bio (700 000 de plus en un an), a entraîné ponctuellement une tension dans l’approvisionnement des produits lait Bio.

Accompagner l’évolution de la filière vers le bio

Lactel travaille déjà avec près de 500 fermes bio. Une collaboration qui s’effectue dans le cadre d’un cahier des charges précis et certifié, respectueux de la nature, des hommes comme des animaux.

Pour augmenter sa collecte, Lactel soutient actuellement près de 150 fermes supplémentaires dans leur conversion à l’agriculture biologique. Une démarche longue (2 ans) et contraignante, mais nécessaire pour répondre aux exigences d’un label garant de la qualité de la démarche auprès du consommateur. Ainsi, les troupeaux, comprenant seulement une cinquantaine de vaches en moyenne, doivent passer 210 jours minimum par an à l’air libre dans les prés et loger dans des étables entièrement adaptées au bien-être animal. Quant à leur alimentation, naturelle et variée, elle doit elle aussi être issue de l’agriculture biologique.


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