Au robot, un programme gère la distribution des aliments à partir de paramètres prédéfinis. Mais une surveillance régulière est indispensable pour éviter gaspillage ou sous-alimentation. Au robot, il est impératif de surveiller les consommations, rappelle Florian Couchet. « Objec-tif : 95 % de la ration programmée consommée. Sinon il faut se demander pourquoi. On peut se faire plaisir à faire un beau plan d’alimentation mais s’il n’est pas distribué, si les restes augmentent, cela ne sert à rien. » Un bon paramétrage de la distribution est crucial à la fois pour éviter le gaspillage d’aliment et favoriser la stimulation des performances laitières. « L’augmentation automatique des doses doit toujours être progressive : maximum 300 à 400 g par jour pour accompagner la hausse de production des animaux. Des animaux sans préparation au vêlage ne peuvent pas atteindre leur pic de production même si on les trait 4 fois par jour ! De même, la diminution automatique maximum doit être limitée à 100 g par jour pour éviter de trop pénaliser les vaches baissant en lait. » Il existe également des vitesses de distribution conseillées : 350 à 400 g / min pour un aliment fermier en farine, 400 à 450 g /min pour un correcteur en semoule, 500 à 600 g / min pour un aliment bouchonné. L’expert prêche pour un suivi détaillé des courbes d’alimentation des hautes productrices une fois par semaine. Surtout, il est indispensable d’exclure du calcul automatique du programme tout animal déviant, « vache souffrant de mammite, boiterie, problème métabolique ou autres », afin d’éviter que le robot ne diminue l’aliment et le pénalise encore davantage. Exclure du programme tout le troupeau en transition De la même manière, exclure tout le troupeau du calcul automatique lors de grosses perturbations comme transition alimentaire, forte chaleur, période de…
Bien régler la distribution du robot de traite