Le conseiller Florian Couchet revient sur les fondamentaux et erreurs à éviter pour optimiser l’efficacité alimentaire au Dac de l’automate. Pour Florian Couchet, expert en traite robotisée agréé constructeur, le choix des aliments distribués au robot est un enjeu pour assurer une bonne fréquentation de la stalle. Fermiers mais sans poussière Au sujet des concentrés fermiers, sur la question des apports énergétiques, il conseille d’abord de privilégier l’amidon du maïs « moins acidogène et moins poussiéreux ». Et donne une astuce : « mélasser à 1 % pour rendre le produit moins poussièreux ». Éviter « les aliments trop farineux qui s’ingèrent lentement (300 g/min) et seront ainsi à limiter à 1,5 kg maximum par visite ». Privilégier donc les céréales aplaties. « Plus globalement, attention également aux excès d’amidon sur les hautes productrices. » En termes de correcteur azoté, « respecter l’habitude des animaux ! », recommande l’expert. Le tourteau de soja est par exemple très appétent et s’ingère facilement (peu de poussière). Cependant, si les animaux ont l’habitude du colza, il n’y aura pas de souci au passage en robot. « Attention, par contre, aux bouchons et agglomérats qui bloqueraient les alimentateurs de la stalle, surtout dans le cas d’alimentateur avec camembert. Là, il faudra tamiser le produit avant de le mettre dans le silo. » Enfin, dans le cas d’une utilisation de tourteau de soja, veiller à ne pas trop abaisser le niveau azoté de la ration de base : « Conserver 13 ou 13,5 % de MAT/kg de MS à l’auge ». Avec ou sans arôme, vérifier l’appétence Dans le cas de concentrés du commerce, « viser une VL sécurisée en termes d’énergie à plus de 10 % de cellulose brute, surtout si on veut complémenter et couvrir des animaux à plus de 50 litres de…
Comment choisir les aliments distribués au robot ?