De nombreux germes peuvent être impliqués dans les diarrhées néonatales. Le Smart kit permet de les démasquer rapidement et d’appliquer le bon traitement.
« C’est un outil facile d’utilisation et efficace ». Rik Lemey, vétérinaire indépendant à Landerneau (29), utilise le Smart kit d’IDT Biologika, depuis 3 à 4 mois en élevage. « Je laisse le kit à l’éleveur avec une notice d’utilisation. Il prélève les déjections au moment adéquat, les conditionne et les expédie, via un transporteur, dans un laboratoire allemand. Sous 4 jours, je reçois le résultat des analyses qui me permettent de mettre en place un protocole de traitement ». Un prélèvement de diarrhées de porcelets de moins de 7 jours, non traités et éventuellement un morceau d’intestin grêle prélevé sur un porcelet mort, sont analysés.
Toxines
Les analyses permettent de détecter les rotavirus, les coronavirus, les clostridium et les E. Coli et de quantifier et classifier ces deux derniers. Des analyses complémentaires peuvent être réalisées. Concernant le Clostridium perfringens, le type C était le plus répandu dans les années 90. Aujourd’hui, le type A domine. « On retrouve des clostridium de type A dans 60 % des échantillons. La très grande majorité produit des toxines alpha (48 %) et beta2 (97 %). L’innovation du Smart kit réside, entr’autres, dans la quantification de production des toxines. En cas de fortes teneurs en toxines, je peux prescrire le vaccin Clostriporc A, le seul dirigé contre ces deux toxines, sur les truies, avant la mise bas, avec de bonnes chances de réussite ».
Dans beaucoup de cas de diarrhées néonatales, plusieurs germes sont incriminés. « L’essentiel, c’est la précision des analyses et donc du diagnostic. C’est un outil qui nous conforte dans notre travail ». Le vétérinaire a, en quelques mois, réalisé une vingtaine de diagnostics avec le kit de détection. Outre la réduction des diarrhées et de ses conséquences, une vaccination bien ciblée (Clostridium, Coli) contribue à la réduction des antibiotiques.