Toujours en phase de test, Triskalia expérimente une nouvelle façon d’aborder le désherbage des parcelles de maïs del’EARL des Roses, à Neuillac (56), pour gérer le risque engendré par les plantes vivaces. Vu d’en haut, les ailes volantes et les drones récupèrent bon nombre d’informations. En prenant de multiples photographies aériennes, les parcelles livrent leurs secrets après traitement des données. En partant de ce constat, Triskalia a lancé une phase de tests pour conduire un désherbage de précision des champs de maïs. D’un désherbage à vue à la coupure de tronçons Gwénaël Le Hellaye, éleveur de porcs installé à Neuillac (56), a expérimenté le protocole. « Le désherbage se réalisait à vue habituellement : après un premier passage en prélevée, je choisissais ma stratégie suivant les adventices rencontrées », explique le producteur morbihannais, déjà familier du survol de ses parcelles de céréales à paille, pour une modulation intra-parcellaire de la fertilisation. Cette année, c’est le maïs qui a été observé d’en haut, au stade « 6 à 7 feuilles, quand les adventices sont largement levées. Plus tard, la culture serait pénalisée par cette concurrence. Les images recueillies sont ensuite analysées par Airinov. Le logiciel détermine les différentes tâches présentes, et différencie le sol, les plantes et le rang de maïs », ajoute Yves-Marie Le Poulichet, technicien cultures Triskalia en charge du secteur de Saint-Gérand (56). [caption id= »attachment_24218″ align= »aligncenter » width= »612″] La coupure des tronçons du pluvérisateur est automatique.[/caption] Mises à disposition sous 48 heures, les cartes ont détecté des plaques de laiterons et de chardons sur les images traitées. « Nous avons donc opté pour une stratégie de choix de molécule et de dose à l’hectare », se souvient le producteur. Il a au final fait des économies substantielles : lors du désherbage de rattrapage, le pulvérisateur a automatiquement coupé les tronçons…
Drone : prendre de la hauteur pour son désherbage de maïs