En 2017, les semis de colza et d’orges d’hiver diminueraient nettement. Les surfaces consacrées au blé dur d’hiver baisseraient également. Celles de blé tendre d’hiver seraient stables.
En 2017, la sole de céréales d’hiver atteindrait 7,3 millions d’hectares, en léger repli par rapport à 2016 (-0,8 %), après quatre années de hausses. Néanmoins, elle augmenterait de 4,3 % par rapport à la moyenne 2012-2016.
Blé tendre d’hiver : stabilisation des surfaces
La sole de blé tendre d’hiver atteindrait 5,2 millions d’hectares. Elle serait stable sur un an (+ 0,2 %) et en augmentation de 3,5 % par rapport à la moyenne 2012-2016. Les surfaces progresseraient de 6 % en Lorraine mais diminueraient de 3,1 % en Champagne- Ardenne.
Blé dur d’hiver : baisse des surfaces
Sur un an, la sole de blé dur diminuerait de 2,1 % après deux années de fortes hausses. Au moment des semis de 2015 et de 2016, le rapport de prix entre le blé tendre et le blé dur était favorable au blé dur. Cet avantage s’est estompé pour la campagne de semis de 2017.
Orges d’hiver : diminution des surfaces
La sole d’orges d’hiver diminuerait de 4,1 % en 2017 après plusieurs années de progression. Elle serait cependant en hausse de 12 % par rapport à la moyenne 2012-2016. Les surfaces diminueraient notamment de 17 % en Champagne-Ardenne.
Triticale : léger recul de la sole
Les surfaces de triticale reculeraient de 0,8 % sur un an et de 10 % par rapport à la moyenne 2012-2016. La sole reculerait de 2,3 % dans les Pays de la Loire et serait stable en Bretagne.
Colza d’hiver : net recul des surfaces
La sole de colza d’hiver diminuerait de 5 % sur un an. Le manque de pluie a contrarié les semis, notamment dans le Nord-Est de la France. Certaines parcelles ont du être retournées et des céréales ont été semées à la place. Le recul serait de 11 % en Lorraine et de 10 % dans les Hauts-de-France.
Source : note de conjoncture Agreste