Des jeunes agriculteurs de l’UCPT sont venus à la rencontre de producteurs maîtrisant des marchés de niche, comme les mini-légumes ou les légumes anciens. Le besoin de main-d’œuvre est omniprésent dans la production de légumes de plein champ ou sous abris. Pour les cultures de niches, comme les mini-légumes, ce besoin est exacerbé. C’est le constat qu’a pu faire la commission Jeunes Agriculteurs de l’Union des coopératives de Paimpol et de Tréguier (UCPT), lors d’une journée consacrée à cette production. Des légumes d’exception, auxquels les producteurs apportent un grand soin pour garnir les tables lors des fêtes de fin d’année, mais pas seulement. Tout est mini, sauf le travail Les carottes de petite taille produites par l’EARL de Prat Allic sont livrées toute l’année, avec « un pic de récolte au moment de Noël. Semées au 9 septembre, je vais démarrer les récoltes. Les mini-carottes sont lavées et taillées sur l’exploitation, pour un flow package réalisé sur la station de la coopérative, à Ledenez », introduit Ludovic Achille, associé avec son épouse Isabelle, à Pleubian (22). Sur les 5 tunnels que compte l’exploitation, 4 sont dédiés aux mini-carottes, le dernier étant réservé aux mini-navets. « Il faut diversifier ses cultures et allonger ses rotations, car le risque de voir se développer des maladies, comme le sclérotinia est important. L’environnement et l’arrosage doivent aussi être maîtrisés, sous peine de voir apparaître ces champignons. L’ambiance du tunnel ne doit pas être confinée », explique le producteur. Semées au 9 septembre, ces carottes n’ont reçu aucune fertilisation, « car les plants partiraient davantage en végétation. Le semis doit se faire dans une terre bien préparée, fine. Pour cela, nous préparons le sol avec un passage de rota, puis un roulage s’opère avant semis à très faible profondeur, les graines sont quasiment déposées à…
Maxi soins pour mini-légumes