Pratiquant depuis peu le semis direct en blé, Denis Renoux, du Gaec de l’Yaigne à Ossé (35), adapte ses pratiques de désherbage. « Auparavant, je désherbais toujours en sortie hiver. Mais depuis deux ans, j’ai arrêté le labour avant les semis de blé dans les parcelles propres », explique Denis Renoux, un des associés du Gaec de l’Yaigne, à Ossé (35), en charge du suivi des cultures. En manque de références sur ses nouvelles pratiques, l’agriculteur suit de près l’évolution de la flore dans ses parcelles. « Car la levée des mauvaises herbes est plus rapide en non-labour », observe-t-il. Aussi, pour cette campagne, une fois n’est pas coutume, le pulvérisateur sera de sortie ces prochains jours. La douceur et la pluie ont permis une bonne levée des variétés Croisade et Cellule, semées en direct le 28 octobre, à raison de 135 kg/ha, densité calculée en fonction du poids de mille grains. Mais les adventices bénéficient des mêmes condition de germination : du mouron et de la véronique apparaissent, actuellement au stade cotylédon dans un blé à deux feuilles. [caption id= »attachment_23833″ align= »aligncenter » width= »628″] Levée de mouron et de véronique dans un blé au stade deux feuilles fin novembre.[/caption] Réadapter le programme de désherbage Si le temps le permet, il appliquera un Defi à 2,4 L/ha ces prochains jours. Sinon, il interviendra quelques semaines plus tard avec du Biscoto à 0,75 L/ha, associé à un mouillant, sur des plantules plus développées. Un rattrapage sera proposé en avril avec Ardeur (20 g) selon l’état des parcelles et leur historique vis-à-vis du rumex et du chardon. S’aider des intercultures « L’important est de réussir le désherbage sur la culture du maïs », pour obtenir des parcelles propres à l’automne. Pratiquant une rotation courte prairie/maïs/blé, l’éleveur sème depuis quatre ans en interculture – dès le…
Un désherbage d’automne nécessaire cette année