Les 450 truies de la SCEA Piron ont un plan d’alimentation en fonction de leur prolificité. Les plus performantes carburent au mélange d’aliments gestante-allaitante pendant toute leur gestation. « Les résultats de prolificité et de qualité des porcelets dépendent essentiellement de l’alimentation des truies, sur plusieurs cycles », assurent Michèle et Didier Piron, Sur leur élevage, les truies, nourries à la soupe et allotées par groupes de 6 en gestante, sont classées en trois catégories en fonction du nombre de nés totaux de leurs portées précédentes. Les 13-15 porcelets, les 16-18 et les plus de 18 ont des formules alimentaires différentes pendant la gestation (achat d’aliments). « L’aliment de base comprend 3/4 d’aliment gestante et 1/4 d’aliment allaitante. Cet aliment est donné à toutes les truies après le sevrage et 3 semaines avant la mise bas. Les lots des plus prolifiques le consomment également en milieu de gestation, à raison de 2,7 kg. Les autres ont un aliment gestante standard en milieu de gestation ». Le programme alimentaire s’adapte au niveau de performance des truies ; une gestion par le potentiel, en quelque sorte, afin de répondre au plus près des besoins. Avant cela, à la sortie de maternité, les truies en manque d’état sont retapées pendant les 15 premiers jours (supplément donné à sec, manuellement). « On tape fort sur les plus maigres ». D’autant plus que le sevrage, depuis deux ans, est revenu à 28 jours, pour des raisons d’organisation du travail et « de la nécessité de répondre à la demande sociétale de réduction de l’antibiothérapie ». Les animaux reçoivent un aliment spécifique de pré-mise bas, riche en fibres et en minéraux. Qualité de l’eau de boisson Les cochettes consomment l’aliment gestante mais bénéficient d’un flushing en verraterie, pendant une semaine, avant l’insémination, à hauteur de 700 g/jour d’aliment allaitante qui s’ajoutent à 1,8 kg de la…
Un plan d’alimentation adapté au potentiel de la truie