Les volumes importés tout au long de l’année par les clients chinois des entreprises européennes ont permis successivement de rendre le marché du porc vivant fluide en début d’année, d’écouler les stocks congelés dont les volumes inquiétaient et enfin de donner au prix du porc une tendance que le marché de consommation de l’UE aurait été incapable d’assurer.

Le solde net des volumes exportés pays tiers par rapport à l’augmentation de production 2016 se situera entre 3 et 4 % de la production de l’UE.

Un prix de base à 1,293 € (+ 4,44 %)

La performance est d’autant plus remarquable qu’à la fin avril, le cours cumulé du début d’année affichait encore un ‐ 6 % / 4 mois 2015. Toutes les prévisions ont été déjouées et les bilans mensuels successifs publiés depuis lors expliquent l’évolution positive des prix.

Même si les statistiques de fin d’année ne sont pas encore connues, il est d’ores et déjà possible d’affirmer que la consommation française (et européenne) est en baisse, que l’exportation pays tiers atteindra un nouveau record absolu en tonnage puisque le cumul exporté de 10 mois (3 448 155 T) dépasse déjà le record annuel de 3 266 795 T de 2015.

Depuis 2011, un palier avait été atteint (env. 3,2 MT) ; en 2016, avec 4 MT environ, la barre est placée « haut ». Cela reste un challenge pour les entreprises de l’UE que d’assurer leur présence sur tous les marchés solvables du monde. En Europe de l’Ouest, la consommation montre des signes négatifs, la diversification des débouchés est primordiale.

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