Formation : obtenir un permis de travail au Canada, fastidieux et onéreux

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Obtenir un permis de travail au Canada est un parcours qui peut s’avérer fastidieux et onéreux. Et pourtant, le marché de l’emploi est attractif. Les établissements québécois recensent jusqu’à 27 offres d’emploi par étudiant à l’issue de l’équivalent du BTS, appelé Diplôme d’Études Collégiales. Aussi, Christian Deniel, animateur du réseau Québec pour le Bureau de la Coopération internationale du ministère de l’Agriculture et enseignant au lycée de Fouesnant (29), travaille depuis 6 ans sur la reconnaissance des deux diplômes, avec un décryptage des compétences à acquérir selon les référentiels de quelques formations (BTSA forêt, aquacole, GPN, DATR, et agroalimentaire).

« De nombreux postes en lien avec le territoire sont vacants pour des Francophones en province », analyse l’expert. Cette initiative bretonne -étendue à l’Hexagone- permet aujourd’hui à 54 étudiants, ayant acquis en juin dernier leur BTS, de viser le diplôme québécois en séjournant une année au Québec, avec des stages rémunérés en entreprise. L’obtention de ce sésame leur permettra d’acquérir automatiquement, à l’issue de l’obtention de leur diplôme, un permis de travail québécois, lié à la durée des études. Une porte ouverte aussi à terme, en demandant une prolongation au marché du travail canadien et nord-américain…  « À l’issue de la formation, 50 % des étudiants restent travailler quelques années au Canada, avant de revenir en France », assure Christian Deniel, convaincu de la plus-value de cette expérience sur un Curricum vitae (CV).

Les centres de formation bretons agricoles engagés dans la démarche : Châteaulin, Fouesnant, Pontivy, Saint-Brieuc, Saint-Aubin–du-Cormier, Morlaix. 


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