Les 600 hectares de friches de la presqu’île sont accusés de favoriser la prolifération des sangliers. Un bon tiers de cette surface sera, dans les mois à venir, défriché et proposé aux agriculteurs. C’est un feuilleton. Régulièrement, les sangliers ravagent les cultures et les agriculteurs se retournent contre les 18 associations de chasse de la presqu’île qui, de fait, ont du mal à parler d’une seule voix. A la décharge de ces dernières, les friches qui abritent le gibier sont souvent inaccessibles. Les élus des communes d’Arzon, de Saint Gildas de Rhuys, de Sarzeau, de Saint-Armel et du Tour du Parc ont décidé d’agir. « Nous avons, dans un premier temps, recensé les friches avec les agriculteurs et identifié des secteurs prioritaires », indique David Lappartient, maire de Sarzeau. « Ensuite, nous avons réalisé des chemins d’accès à ces parcelles inexploitées depuis plusieurs années ». 250 hectares, sur les 600 victimes de la déprise, de la rétention spéculative ou de l’indivision, sont jugés prioritaires car considérés à l’origine de la prolifération des sangliers. Les 1 050 parcelles concernées appartiennent à autant de propriétaires…. Installation de jeunes Les propriétaires vont recevoir un recommandé des mairies pour leur rappeler l’obligation d’entretien (risque d’incendie, prolifération des chardons..). Le PLU a été modifié ; les terrains ne seront jamais constructibles. « Ils ont tout intérêt à coopérer ». Les communes sont propriétaires de certaines de ces parcelles. « Nous voulons montrer l’exemple. À Sarzeau, au lieu-dit La lande du Matz, nous avons réhabilité un ancien chemin sur 500 mètres. Ce chemin donne désormais accès à un ensemble de 18 hectares (50 propriétaires). 2 hectares appartenant à la commune ont été défrichés pour commencer ». Les autres communes ne sont pas en reste et ouvrent également des chemins d’accès. Les terres défrichées bénéficieront à des porteurs de projet et aux agriculteurs de la zone. Des…
La presqu’île de Rhuys s’attaque à ses friches