Tour de manège pour les salades au Sival

Le carrousel vertical monte à 4,5 m de hauteur pour limiter son emprise au sol. - Illustration Tour de manège pour les salades au Sival
Le carrousel vertical monte à 4,5 m de hauteur pour limiter son emprise au sol.
Faire pousser des salades à 4,50 m de haut : une solution possible grâce à GreenUP.

« Nous cherchions un produit où nous pouvions cultiver des légumes sains, peu chers et issus de l’agriculture biologique pour les gens de la ville », explique Philippe Le Borgne exposant au Sival et représentant la société parisienne Toit Tout Vert. GreenUP, carrousel de culture vertical, et récompensé par un Sival innovation 2017 de bronze, est un mécanisme simple à prix rentable. Il est composé de 20 gouttières qui tournent sur un châssis vertical, à raison de 4 tours/h pour aller chercher le soleil.

« Des leds peuvent accompagner le carrousel pour éclairer de façon complémentaire la culture, mais le soleil reste 6 fois plus efficace que la lumière artificielle. » Les ingénieurs ont construit ce carrousel vertical d’une hauteur de 4,50 m pour gagner de la place. Il y a donc 10 fois plus de culture par mètre carré, pour répondre à la contrainte d’un foncier cher en région urbaine. Neuf plants sont placés par gouttière, qui accepte des cultures de salade, de plantes aromatiques ou de fraises.

10 récoltes par an

Le produit est surtout fait pour l’agriculture urbaine sous serre ou hangar mais peut aussi être intéressant pour travailler dans les maraîchages de campagne. Grâce à cette machine, 9 à 10 récoltes par an de laitue sont possibles. La fabrication de cette invention est un projet partenarial (3 entreprises se sont associées pour sa conception). « Toit Tout Vert a été à l’origine du projet. Nous nous sommes appuyés sur les compétences de Philippe Faucon, spécialiste des constructions et des bâtiments végétalisés chez Gritt Horticol, pour les contraintes agronomiques. La partie mécanique a été confiée à Alain Veillat, de la société Chabeauti, connue notamment dans le secteur cunicole. » Le financement de ce projet a été rendu possible grâce à la levée de fonds européens.

Rester bon marché

Pour finaliser le projet, nous devions respecter le critère principal du coût, avec un prix de vente optimisé, tout en respectant les besoins de production suffisants pour le milieu urbain, avec un écoulement de la marchandise en vente directe. Nous sommes aussi attachés à l’origine française du carrousel.Philippe Le Borgne, co-fondateur du Carrousel Vertical

Ambre Thiémé


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