Il y a au moins une tronçonneuse dans la majorité des exploitations agricoles bretonnes. Un engin qui sert finalement assez peu : quelques jours de chantiers hivernaux par an pour récupérer du bois de chauffage et quelques abattages ou découpe d’appoint en fonction des besoins.
Exploitants agricoles, salariés, retraités… Tout le monde se saisit, un jour ou l’autre, de la tronçonneuse. Un usage pourtant risqué de par la nature dangereuse d’une chaîne qui tourne à grande vitesse et du poids et de la hauteur des pièces de bois abattues puis débitées. De par, surtout, le manque de formation des opérateurs. Point d’enseignement ici. L’apprentissage se fait de façon empirique, se transmet dans les familles de génération en génération. Chaque autodidacte se forge son expérience frôlant souvent, vivant parfois des drames qui peuvent changer une vie. Pourtant, en prenant le bon réflexe de porter les indispensables équipements de protection, de veiller au bon entretien de son matériel, d’analyser les situations à risque et en respectant les règles incontournables du travail en sécurité, il est possible de réellement limiter les risques d’accidents. Chaque hiver, des élus locaux de la MSA organisent, en partenariat avec des spécialistes du bucheronnage, des journées pour se former.
Au sommaire de ce dossier :
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- Pantalon, chaussure : un logo pour la protection anti-coupure
- Jamais sans son casque sur le chantier de bûcheronnage
- Abattage d’un arbre : gagner du temps à prendre son temps
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albert
il n’y a pas que la tronçonneuse qui soit dangereuse dans les travaux forestiers : » La prévention des risques des travaux forestiers » : http://www.officiel-prevention.com/formation/fiches-metier/detail_dossier_CHSCT.php?rub=89&ssrub=206&dossid=244