La cryptosporidiose est due à un protozoaires parasite. Dans les cas de diarrhée, elle est souvent accompagnée de bactéries.
[caption id= »attachment_25151″ align= »alignright » width= »150″] Dr Marine Guillery, GTV Bretagne[/caption]
Les associations entre agents pathogènes sont très fréquentes lors de diarrhées néonatales. « Par exemple une étude australienne de 1998 montre que 10 % des diarrhées entre 4 et 7 jours de vie sont dues à l’association cryptosporidium + rotavirus, résultat qui monte à 55 % entre 8 et 14 jours. », rapporte Dr Marine Guillery.
Très fréquente et plus sévères
Une autre étude, bretonne cette fois (partenariat GDS-GTV Bretagne) avec les laboratoires départementaux et fournisseurs de kits, sur 165 veaux présentant une diarrhée sur les trois premières semaines de vie confirment : 57 % de pathologies sont liées à 1 pathogène, 26 % à 2 pathogènes identifiés, 4 % à 3 pathogènes, 13 % avec absence de pathogène…
« La présence de plusieurs germes a une conséquence directe sur l’épisode clinique puisque les effets sur le tube digestif, différents selon les germes, auront une action au moins augmentée, sinon synergique. Les signes cliniques peuvent donc être plus importants et la rémission plus longue. », explique le vétérinaire. « On comprendra bien, dans ce cas, toute l’importance de la vaccination multivalente. Ceci est également vrai dans le cas de la cryptosporidiose, car même si aucun vaccin ne cible actuellement le parasite protozoaire, vacciner permettra de prévenir les infections concomitantes. »