Pour créer leur atelier de 160 places d’engraissement, les associés du Gaec du Chevré ont utilisé au mieux l’existant. Les taurillons sont élevés sur litière accumulée, avec une aire d’exercice raclée. Après des travaux d’aménagements en été dernier, les 60 premiers taurillons sont entrés en octobre sur le Gaec du Chevré, à Acigné (35). La décision d’arrêter le lait s’était faite en 2015, au départ en retraite de deux associés du Gaec. « Nous gérons une ETA à côté de l’exploitation et avons eu l’opportunité de vendre notre quota laitier. Nous avons fait le choix de remplacer le lait par l’engraissement de Jeunes bovins (JB) avec l’embauche d’un salarié pour s’en s’occuper plus spécifiquement », expliquent Françoise et Loïc Cleray, installés avec leur fils Corentin. Ils ont ouvert les portes de leur exploitation à l’occasion d’une des réunions hivernales de Ter’elevage. Une fosse de 1 000 m3 Pour aménager la stabulation, les éleveurs ont exploité au mieux l’existant en conservant l’aire d’exercice raclée de 4 m de large. Le lisier arrive dans une fosse de 1 000 m3. « Nous n’avons pas eu à construire de fumière et nous utilisons moins de paille pour l’aire de couchage sur litière accumulée (4 à 5 kg/taurillon/jour). Le curage est fait tous les 2,5 à 3 mois. » Du côté des inconvénients, le paillage quotidien doit être fait à partir du couloir d’exercice pour éviter d’avoir trop de paille dans la fosse. « Les bovins sont bloqués dans leur case avec des barrières. » Chaque case accueille 20 JB. « C’est un maximum. Toutefois, les animaux disposent d’un bel espace de 4 m2 de couchage chacun sur la litière qui fait 8 m de large », note Jean-Paul Hay, technicien Ter’elevage. Des aides à l’investissement Pour faciliter le nettoyage et limiter le réchauffement du maïs, les fonds d’auge ont été…
L’aire raclée conservée pour les taurillons