Les « petits colzas » (< 200 – 300 g/m² notamment) ont stocké de plus faibles réserves glucidiques dans le pivot que les autres colzas. Dans les situations où la disponibilité en azote est faible, un apport précoce est conseillé pour faciliter leur reprise de végétation (voir tableau). « Pour autant, il faut bien considérer le fait que ces « petits » colzas n’ont pas la capacité à absorber de grosses quantités d’azote a fortiori en cette période de l’année », rappelle Terres Inovia. Selon les conditions à venir (températures, rapidité d’enchaînement des stades), il peut être opportun d’envisager un fractionnement en 3 voire 4 apports (voir tableau 2).
Les conditions automnales (faible lessivage en raison des déficits pluviométriques et minéralisation relativement importante du sol et des résidus du précédent) limitent a priori les risques de forte carence en cette période de l’année.
Un apport d’azote trop précoce et/ou trop dosé conduira ce pendant à faire de la biomasse sans intérêt pour la culture. Pour les colzas ayant absorbé plus de 70–80 U/ha et pour des doses d’azote calculées inférieures à 170 u/ha, le premier apport peut attendre fin février, début mars.