La Chambre d’agriculture propose des journées d’informations pour bien préparer son départ à la retraite et la transmission de son outils de travail. Pour se placer dans une situation idéale de transmission de son outil de travail, la préparation s’articule autour de 3 étapes. « La première phase, de réflexion, de préparation et d’information intervient 5 années avant le projet. Vient ensuite la phase de recherche de candidats, puis celle de réalisation à proprement dit », introduit Sylvie Fiche, conseillère à la Chambre d’agriculture du département, lors d’une réunion d’information « Demain, je transmets », à Bannalec. Faire un autodiagnostic Chaque futur cédant connaît parfaitement son outil de travail, ses points forts/points faibles. « Il faut évaluer la transmissibilité de l’outil, en diagnostiquant son exploitation : le parcellaire est-il groupé, quelle est la distance des champs par rapport à des tiers, quel est l’état des bâtiments, est-ce que je souhaite que mon outil installe un jeune, ou est-il configuré pour partir à l’agrandissement ? Dans l’optique de l’installation d’un jeune, il faut continuer à valoriser son outil de travail, en maintenant son potentiel, quitte à l’améliorer », conseille Sylvie Fiche. Cas des exploitants nés en 1959 La conseillère rappelle que « les chefs d’exploitation étant nés en 1959 ont reçu une déclaration de cessation d’activité agricole, qui doit être impérativement renvoyée, même si aucune date n’est arrêtée pour la fin de l’activité. Ce formulaire est très important car la DDTM peut alors accorder des dérogations pour continuer une activité après l’âge légal de la retraite, s’il n’y a aucun repreneur ». Jean-Paul Jaffres, animateur à la MSA, rappelle « qu’il est important de demander sa retraite auprès de nos services 4 à 6 mois avant le départ. La MSA ne lancera aucune démarche ». Anticiper les incidences fiscales Du côté bancaire, les…
Retraite : Trouver le chemin de la transmission