Un atelier neuf en porc bio à Pedernec

Le bâtiment d'engraissement sur paille (100 kg en moyenne par porc), avec rideaux amovibles et courette extérieure. Les caillebotis sont exclus dans le groupement Bio Direct. Chaque case comprend 33 places de porcs : 1,8 m2 à l'intérieur + 0,5 m2 à l'extérieur par porc. Le bâtiment est en ventilation statique. Les cases de post-sevrage ont une partie bien isolée, avec les nourrisseurs, et une partie ouverte sur l'extérieur. - Illustration Un atelier neuf en porc bio à Pedernec
Le bâtiment d'engraissement sur paille (100 kg en moyenne par porc), avec rideaux amovibles et courette extérieure. Les caillebotis sont exclus dans le groupement Bio Direct. Chaque case comprend 33 places de porcs : 1,8 m2 à l'intérieur + 0,5 m2 à l'extérieur par porc. Le bâtiment est en ventilation statique. Les cases de post-sevrage ont une partie bien isolée, avec les nourrisseurs, et une partie ouverte sur l'extérieur.
Avant l’installation de leur fils Loeiz, Serge et Elisabeth Lanneshoa, changent de braquet sur leur élevage engraisseur de porc bio,
à Pédernec (22). L’aliment des 1 200 porcs sera désormais fabriqué sur place.

[caption id= »attachment_25628″ align= »aligncenter » width= »607″]Le bâtiment d'engraissement sur paille (100 kg en moyenne par porc), avec rideaux amovibles et courette extérieure. Les caillebotis sont exclus dans le groupement Bio Direct. Chaque case comprend 33 places de porcs : 1,8 m2 à l'intérieur + 0,5 m2 à l'extérieur par porc. Le bâtiment est en ventilation statique. Les cases de post-sevrage ont une partie bien isolée, avec les nourrisseurs, et une partie ouverte sur l'extérieur. Le bâtiment d’engraissement sur paille (100 kg en moyenne par porc), avec rideaux amovibles et courette extérieure. Les caillebotis sont exclus dans le groupement Bio Direct. Chaque case comprend 33 places de porcs : 1,8 m2 à l’intérieur + 0,5 m2 à l’extérieur par porc. Le bâtiment est en ventilation statique. Les cases de post-sevrage ont une partie bien isolée, avec les nourrisseurs, et une partie ouverte sur l’extérieur.[/caption]

L’atelier flambant neuf de la SCEA de Kerlu comprend 180 places de post-sevrage et 450 places d’engraissement, partiellement construites par les éleveurs. L’ancien élevage de 350 places sera réaménagé pour le stockage de paille et de matériel. Les époux Lanneshoa sont adhérents du groupement Bio Direct qui leur fournit un lot de porcelets sevrés, de 12 kg, toutes les 3 semaines. Les animaux sont abattus à 100 kg de carcasse, et à 59 de TMP, en moyenne. Jusqu’à présent, les deux aliments étaient achetés. L’indice de consommation était de 3,4.

[caption id= »attachment_25627″ align= »aligncenter » width= »599″]La capacité de stockage est de 400 tonnes. 4 silos couloirs permettent de stocker du maïs humide et du blé broyé à la récolte (240 tonnes). 5 cellules permettent de stocker de l'orge, des pois, de la féverole... (160 tonnes). Le ferme réserve 60 hectares pour les porcs (33 ha de mélanges céréaliers ; 27 ha de maïs). La capacité de stockage est de 400 tonnes. 4 silos couloirs permettent de stocker du maïs humide et du blé broyé à la récolte (240 tonnes). 5 cellules permettent de stocker de l’orge, des pois, de la féverole… (160 tonnes). Le ferme réserve 60 hectares pour les porcs
(33 ha de mélanges céréaliers ; 27 ha de maïs).[/caption]

Avec le nouveau bâtiment et la fabrique, les éleveurs espèrent progresser sur ce critère. Les aliments seront distribués au nourrisseur en PS et à la soupe en engraissement. Les porcelets, en 2016, ont été achetés à un prix moyen de 84, 70 € et vendus à un prix de vente de 3,75 €/kg de carcasse (prix de base à 3,45 €/kg + bonifications en fonction des résultats du groupement). La capacité de stockage de la fabrique (400 tonnes) est suffisante pour la consommation des 1 200 charcutiers produits dans l’année. 60 hectares de céréales et de protéagineux sont cultivés sur l’exploitation. Le complément en céréales est acheté dans le voisinage et les tourteaux dans le commerce.

[caption id= »attachment_25629″ align= »aligncenter » width= »574″]Loeiz, Serge et Elisabeth Lanneshoa. Loeiz, Serge et Elisabeth Lanneshoa.[/caption]

 

90 éleveurs au groupement Bio Direct

En 2016, 5 nouveaux élevages naisseurs ont adhéré à Bio Direct. 27 projets (naissage ou engraissement) sont en cours, du Finistère à la Sarthe. 38 000 porcs ont été commercialisés en 2016 ; la production devrait atteindre 45 000 charcutiers en fin 2018. 50 % de l’aliment, au minimum, doit être produit sur l’exploitation. Le groupement collabore avec un centre de recherche privé pour améliorer la digestibilité et l’autonomie en protéines (utilisation de nouvelles ressources). La mixité (ateliers bio et non bio) sur la même ferme est, depuis peu, interdite. Les porcs sont abattus à Saint-Maixent (79) et sont transformés dans deux salaisonneries du groupe. Les produits finis sont vendus pour un tiers dans les Biocoop et dans les autres circuits de distribution, y compris les GMS (essentiellement Système U).

 


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