Ils sèment du RGI sous les céréales

Franck Kergrohenn, dans une parcelle de blé où il va semer du RGI, explique son système de production à des élèves du lycée La Touche de Ploërmel. Au centre (second plan), Céline Rolland, du Gab 56, animatrice du groupe AEP (agriculture écologiquement performante). - Illustration Ils sèment du RGI sous les céréales
Franck Kergrohenn, dans une parcelle de blé où il va semer du RGI, explique son système de production à des élèves du lycée La Touche de Ploërmel. Au centre (second plan), Céline Rolland, du Gab 56, animatrice du groupe AEP (agriculture écologiquement performante).

Depuis 3 ans, Patricia et Franck Kergrohenn font partie d’un groupe de 9 agriculteurs, dont deux en agriculture biologique, qui testent diverses solutions agronomiques pour limiter les intrants. « Je sème habituellement un ray-grass d’Italie après la moisson, en dérobée. En 2016, compte tenu des conditions climatiques, je n’ai semé qu’au 15 septembre. Les vaches n’ont pas pu le pâturer à l’automne, seulement ces jours-ci ». Franck Kergrohenn, installé depuis une vingtaine d’années à Coëtlogon, en centre Bretagne, sur une ferme de 82 hectares de terres peu séchantes, souhaite sécuriser le rendement de ces dérobées et les faire pâturer le plus tôt possible à l’automne. Pour cela, il teste le semis de RGI sous céréales, à l’aide d’un semoir fixé sur herse étrille. « En semant au début mars, la semence va germer, sans se développer. Dès la récolte du blé ou de l’orge, l’herbe va pousser en profitant de la fraîcheur et de l’humidité résiduelle du sol. J’espère un premier pâturage vers le 15 septembre. De plus, le semis est réalisé à une période relativement calme en termes de charge de travail ». Le passage de herse en fin d’hiver permet aussi de désherber, faisant d’une pierre, deux coups. Houe rotative sur maïs Les essais sont suivis de près par ses 8 autres collègues qui font partie d’un groupe AEP (agriculture écologiquement performante). Ils ont travaillé sur la gestion des effluents. Pour ne perdre aucun élément fertilisant, ils couvrent désormais leurs tas de fumier, sortis au début d’hiver. Certains ont testé des bâches d’ensilage, percés à la fourche, et des bâches feutrées. Les analyses réalisées à la mise en tas et avant l’épandage montrent que les bâches jouent leur rôle en évitant les fuites (pas de lessivage). La bâche feutrée tient mieux au tas. Comme certains collègues du groupe, Franck Kergrohenn a testé…

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