La période de semis de maïs est intense en travail. Pour semer rapidement tout en maîtrisant une bonne implantation, la Cuma de Ty Fléhan d’Édern (29) a investi dans un semoir spécifique. Mis en fonctionnement pour les semis de maïs de l’année dernière, acquis pour remplacer deux machines devenues trop anciennes, le semoir de chez Monosem donne satisfaction aux adhérents de la Cuma finistérienne de Ty Fléhan, située à Édern (29). La coopérative d’utilisation de matériel a fait le choix d’investir dans un modèle capable d’intervenir sur labour, mais aussi d’implanter directement les graines de maïs dans le sol, sans travail préalable. « Nous avons nous-mêmes abandonné la charrue depuis 2003, pour gagner en rapidité d’implantation au printemps », témoigne Patrice Kergoat, président de la Cuma et installé en Gaec avec son frère Stéphane en production laitière. Dans une période de l’année où il devient difficile de jongler entre élevage et travaux des champs, l’accaparement des techniques sans labour a permis de gommer en partie les journées à rallonge, mais pas seulement. « Nous sommes aussi conscients que l’arrêt du labour est bénéfique pour la vie du sol, notamment des vers de terre, ainsi que pour sa structure ». Un changement dans les pratiques, avec introduction de différentes espèces de couverts dans la rotation, ainsi qu’une adhésion dans le groupe TCS du Finistère a conforté leur choix. « Les réglages doivent être simples » Sur les six adhérents que compte la Cuma, cinq utilisent le semoir, et se sont appropriés petit à petit la méthode. « Le semoir est équipé pour intervenir sur labour, en travail superficiel ou en semis direct, afin de permettre à chacun de pratiquer différentes méthodes. Il n’y a pas de solution magique, chacun peut ainsi semer comme bon lui semble ». Le président apprécie également…
La Cuma sème en direct ou sur labour