La production d’aliments composés repart à la hausse

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En janvier 2017, avec deux jours ouvrables de plus qu’en janvier 2016, la production nationale d’aliments composés pour les animaux de ferme a progressé de 5,5 % sur un an, en particulier sous l’effet d’une hausse des aliments à destination des poulets de chair et des vaches laitières.

La production d’aliments composés pour bovins, incluant la production totale de mash, affiche une vive progression de 9,1 % sur un an, mais se situe en dessous du niveau moyen de 2016. Cette augmentation concerne tout autant les aliments à destination des vaches laitières que les autres bovins avec respectivement : + 7,1 % et + 13,8 %. Le mash est utilisé à hauteur de 17 % dans l’alimentation bovine. Il est en progression régulière (+ 4,8 % en 2016 par rapport à 2015 et + 7,3 % en 2015 par rapport à 2014) et permet d’amortir la baisse de la production industrielle d’aliments bovins. En ce mois de janvier 2017, le mash augmente de 17,5 % par rapport à janvier 2016 et contribue pour près d’un tiers à la progression de l’aliment bovin.

La production industrielle d’aliments porcins est stable sur un an : + 0,2 %. Les aliments à destination des porcs à l’engrais sont en baisse de 1,3 % par rapport à janvier 2016, tandis que ceux à destination des truies progressent de 4,3 %, et ce malgré les prévisions de réduction du cheptel de truie annoncée pour 2017.

En janvier 2017, la fabrication d’aliments composés pour volailles a aussi progressé sur un an, principalement sous l’effet de la forte demande des élevages de poulets de chair (+ 11,1 %) et de pondeuses d’œufs de consommation (+ 6,1 %), s’expliquant surtout par la présence de deux jours ouvrés supplémentaires dans le calendrier. Par ailleurs, la production d’aliments composés à destination des palmipèdes est en recul de 2,3 % mais devrait nettement fléchir dans les prochains mois suite à l’épizootie de grippe aviaire survenu courant janvier.

En 2016, la demande des professionnels de la nutrition animale s’est largement orientée vers le blé aux dépens du maïs. Depuis mai 2016, les cours du maïs sont en effet supérieurs à ceux du blé.

Source : InfoRapide Agreste.


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