Jérémy Hurel, éleveur laitier à Brielles, a opté pour un robot de traite il y a un an. Il a adapté son système à sa contrainte majeure : conserver une part importante de pâturage. Seul sur son exploitation depuis 3 ans, Jérémy Hurel, éleveur à Brielles, gère son troupeau de 55 VL Prim’Hostein et Red Hostein, à 9 233 kg/VL. « Pour améliorer les conditions de travail, la traite se faisant dans un bâtiment annexe, j’ai réfléchi à un nouveau système de traite. Pour un coût d’investissement équivalent, j’ai finalement opté pour un robot de traite, pour ne pas construire de bâtiment », rapporte le gérant de l’EARL Le Haut Charil. Et la fumière étant située dans le prolongement du bâtiment, l’éleveur garde la possibilité d’agrandir sa stabulation de l’autre côté dans les années à venir, ce qui n’aurait pas été possible avec la construction d’une salle de traite ». 15 ha adjacents à la stabulation, sans route à traverser, sur les 45 ha accessibles, sont destinés au pâturage jour et nuit, de mars à novembre ou décembre selon la météo. Des chemins de qualité Une pratique que l’éleveur a voulu conserver malgré le changement de système de traite. Les vaches sont bloquées dans le bâtiment de 5 h à 8 h et de 17 h à 22 h. « Il est rare que j’aille les chercher ». Pour cela, l’éleveur n’a pas hésité à investir dans des chemins, « une des clés de réussite du pâturage au robot pour faciliter la circulation libre des animaux », rappelle Anthony Baslé, consultant robot à Eilyps. La fréquentation moyenne du robot est à 2,6 passages/VL/jour, elle peut baisser à 2,3 en pleine pousse de l’herbe. 91 € /1 000 L de coût alimentaire « Mais j’accepte une baisse de lait possible. Ce qui compte, c’est la…
Le robot s’adapte au pâturage