La MAEC Sol encourage une gestion pérenne des terres agricoles en limitant l’érosion et en augmentant la matière organique et l’activité biologique des sols. La mesure agro-environnementale et climatique « sol » incite les exploitants à limiter au maximum leur travail du sol, à mettre en place un couvert tout au long de l’année et à diversifier et à allonger les rotations culturales sur les terres de grandes cultures. Cette MAEC promeut la pratique du semis direct sous couvert végétal vivant ou mort (résidus de culture ou d’inter-culture). Un travail de la ligne de semis avec un outil de type « strip-till » est autorisé. Évolution trop rapide ? Pour être éligible à cette mesure, le demandeur doit engager au moins 50 % de l’ensemble de ses terres arables éligibles et la surface engagée ne doit pas être inférieure à 10 ha. L’aide est de 163 €/ha/an sur 5 ans, avec un plafond à 9 000 € par part de Gaec. Ce montant est calculé en fonction des baisses de rendement, des baisses de charges, du coût de la formation de l’agriculteur, des analyses de sol… L’exploitant s’engage à ne pas dépasser, sur l’ensemble de l’exploitation, l’IFT* de référence du territoire et a l’obligation de respecter certains points du cahier des charges de manière progressive (respect sur 40 % des surfaces engagées en année 1, sur 60 % en année 2, 80 % en année 3, puis 100 % à partir de l’année 4). Cette évolution est jugée trop rapide par certains agronomes et trop contraignante. Au final, une telle mesure pourrait rater sa cible. Elle est proposée pour accompagner une évolution. Au final, elle pourrait simplement financer des agriculteurs qui ont déjà adopté le système de semis direct. Quoi que… Quelques agriculteurs, adhérents de Sols d’Armorique, déjà adeptes de la technique, craignent des…
MAEC Sol : du labour au semis sous couverts