Sur triticale, la nuisibilité globale des maladies est globalement plus faible que sur le blé. La lutte contre les maladies doit impérativement prendre en compte les sensibilités oïdium et surtout à la rouille jaune. Le triticale développe un grand nombre de maladies communes avec le blé, à l’exception du piétin verse. À noter qu’il développe également la rhynchosporiose qui présente les mêmes symptômes que l’orge. Rouille jaune à maîtriser dès son apparition Cette maladie devenué fréquente sur triticale doit être maîtrisée dès son apparition à partir du début de la montaison, en particulier sur les variétés sensibles Orval, KWS Fido, Kereon, Riparo… En revanche, Vuka, Triskell, Tribeca sont d’un bon niveau de tolérance, ainsi que les inscriptions récentes ou nouvelles : Jokari, Elicsir, Bikini, RGT Eleac et RGT Ruminac. Les contournements de sensibilité variétale par la rouille jaune sont fréquents et doivent être surveillés avec attention. Les premiers symptômes apparaissent généralement par foyers dans la parcelle. La maladie provoque des stries jaunes sur les feuilles correspondant à l’alignement des pustules. En présence de foyers actifs au stade épi 1 cm ou à l’arrivée des premières pustules au stade 1 nœud, une intervention spécifique est nécessaire (de l’ordre de 15 € à 20 € avec une triazole efficace), par exemple Opus New 0,6 L – Balmora 1 L – Priori Xtra 0,5 L. Surveiller les variétés les plus sensibles à l’oïdium La nuisibilité de l’oïdium reste modérée quand elle se limite aux feuilles, l’oïdium devient très nuisible lorsqu’il atteint l’épi. Surveiller les variétés assez sensibles à sensibles Anagram, KWS Fido, Orval, Tribeca, Triskell et surtout Vuka. Pour limiter son développement, il est recommandé de fractionner les apports d’azote. À partir du stade 2 nœuds, il est recommandé d’intervenir avec un produit efficace sur oïdium si plus de 50 % des 3…
Stratégie fongicide sur triticale : un traitement pour un bon compromis