Construction de poulaillers neufs, spécialisation des élevages, investissements dans les outils industriels d’abattage et de transformation… La filière avicole est dynamique. Des signes encourageants et rassurants pour attirer de jeunes éleveurs vers l’aviculture. « La filière avicole est très peu connue et pas assez présentée dans les écoles d’agriculture. C’est vraiment dommage car lorsque l’on prend le temps d’en parler un peu aux élèves c’est une production qui plaît. La preuve, après avoir animé un module aviculture dans une classe de 15 élèves de seconde, 5 d’entre eux ont pris volaille en production principale en première », déclare Anthony Taoc, aviculteur. Il a animé la table ronde ayant pour thème « l’aviculture, une filière d’avenir » organisée par l’association des anciens du Nivot le 7 mars au lycée agricole à Lopérec (29). Faire évoluer les tailles d’élevage « J’élève principalement des poulets sur 2 400 m2. Mon épouse m’a rejoint sur l’élevage en début d’année et nous sommes sur le point d’achever la construction d’un poulailler de 3 000 m2. Je suis convaincu qu’il y a de l’avenir en production de volailles. Mais il faut être lucide : afin de rester compétitifs nous devons faire évoluer nos tailles d’élevage. Il y a 20 ans, 2 400 m2 étaient suffisants, aujourd’hui il faut 5 000 m2 », témoigne Thomas Couëpel, aviculteur à Andel (22) et président de la commission volaille de la coopérative du Gouessant. Pour s’installer en aviculture un jeune va démarrer en achetant un site existant. [caption id= »attachment_26018″ align= »aligncenter » width= »680″] De g. à dr. : Anthony Taoc et Thomas Couëpel, aviculteurs ; Maguelonne Le Quéau, groupe Doux ; Pascal Le Floc’h, directeur amont du groupe Doux ; Paul Lopez, groupe LDC ; Estelle Le Helloco, dirigeante du couvoir Le Helloco, intervenant à la table ronde « L’aviculture une filière d’avenir », le 7 mars à Lopérec (29).[/caption] « Il faut reprendre des poulaillers…
Une filière avicole en mutation