Du fait d’une « préoccupation santé » grandissante en Chine, l’Institut de l’élevage (Idele) alerte sur une réflexion à mener concernant « l’exportation de viande de bouvillons » élevés à l’herbe, dans les années à venir, pour la filière bovins à viande. Dans son dossier Économie de l’élevage intitulé « La viande bovine en Chine », diffusé le 19 avril, l’Idele constate que la viande consommée actuellement en Chine provient « quasi-exclusivement de mâles, généralement castrés » (jeunes bovins). Il semble également qu’un marché pour de la viande de veau « tendre et blanche » puisse satisfaire les consommateurs chinois, selon l’Idele. Du côté des abats, l’Idele estime que la Chine ne serait pas une opportunité de marché pour des raisons sanitaires.
En partenariat avec une importante bourse chinoise de matières premières (Dialian commodity exchange), le ministère de l’agriculture chinois a lancé en mars son premier index de prix pour suivre les évolutions de son marché du porc, rapporte le magazine britannique The Economist, le 21 avril. Ce nouvel indicateur sera calculé quotidiennement à partir des données issues de 89 fermes du pays, réparties dans 16 provinces, rapporte le journal. La bourse chinoise envisagerait par ailleurs de lancer au cours de l’année un contrat à terme basé sur cet indicateur, afin de proposer des solutions de couverture. Soumis à son propre «cycle du porc», le prix chinois a connu des pics importants en 2008, 2011 et 2016.