Conduite de troupeau et robot : la circulation avant la fréquentation

« L’aire d’attente devant le robot est libre d’accès car les vaches n’aiment pas être enfermées. Elles y sont attirées par la présence de l’abreuvoir, le Dac du robot et la possibilité d’accéder ensuite au pâturage après la traite ». - Illustration Conduite de troupeau et robot : la circulation avant la fréquentation
« L’aire d’attente devant le robot est libre d’accès car les vaches n’aiment pas être enfermées. Elles y sont attirées par la présence de l’abreuvoir, le Dac du robot et la possibilité d’accéder ensuite au pâturage après la traite ».

Avec plus de 60 vaches à la traite et un accès au pâturage, le robot est saturé. Pour autant, le circuit est bien rodé et les alarmes rares.  Patrick Chartrain et Christophe Thomas, les deux associés de l’EARL de la Gélinière, à Savigny-le-Vieux (50), ne se focalisent pas sur la fréquentation du robot. « Ce qui nous intéresse, c’est le lait par visite qui oscille entre 11 et 18 kg, pour une moyenne entre 13 et 14 kg. Et surtout le volume trait sur la journée : aujourd’hui, ce dernier est de 1 750 L. Ce n’est pas gênant si une vache à 20 kg de lait quotidien n’est traite que 1,7 fois par jour. Le plus important est que les fraîches vêlées et les hautes productrices puissent accéder à la stalle régulièrement. » 6 vaches traites à l’heure L’automate trait en routine 6 vaches à l’heure. Avec 63 vaches en production, il arrive à saturation. « Au-dessus, cela devient plus compliqué. Dans un troupeau, il y a une hiérarchie avec des doublantes et des doublées… » Pour faire venir à la traite les vaches « feignantes de nature », les éleveurs utilisent en journée une porte anti-retour entre les logettes et la table d’alimentation. Après un arrêt à l’auge, la vache se dirige naturellement vers l’espace traite où elle trouve plusieurs points d’attraction : l’abreuvoir, le Dac du robot et aussi (de mars à novembre) le passage obligé par le robot vers le pâturage. « Même à 10 ares par vache, cela fait du bien aux animaux de prendre l’air. Comme il n’y a pas d’eau au champ, ils reviennent d’eux-mêmes vers le robot. Et puis, à 19 h, les vaches sont ramenées pour s’assurer qu’elles voient toutes le robot. »       Au final, même avec une stalle saturée, les alarmes sont rares. « Sur nos téléphones, nous recevons surtout…

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