L’apport d’une quantité inadéquate d’eau peut avoir de lourdes conséquences.
Une quantité insuffisante d’eau peut entraîner un déficit de l’ingéré alimentaire et donc une baisse des performances, une sensibilité accrue aux maladies et une agressivité plus élevée des animaux entre eux, allant jusqu’aux morsures de queues chez les porcs. La déshydratation accélère la fréquence cardiaque et respiratoire. La mort peut s’ensuivre chez les jeunes animaux et ceux de petite taille car leur réserve corporelle est faible (poussins). Au contraire, un excès des apports entraîne une augmentation de l’indice de consommation, des litières dégradées (volailles de chair) et du gaspillage.
Les pathogènes à l’aise dans l’eau
Les analyses sont indispensables pour connaître la qualité biologique et physico-chimique de l’eau prélevée, dont dépendent sa faculté à abreuver mais aussi à transporter des molécules. Les captages doivent être protégés pour éviter les pollutions. L’eau prélevée doit être mise « à niveau » grâce à la chimie et à la microbiologie, et distribuée sans la polluer (biofilms, contaminants chimiques). La plupart des principaux germes pathogènes (E. Coli, salmonelles, virus) survivent très longtemps dans l’eau, à l’exception du virus du SDRP chez le porc. L’eau de boisson doit donc bénéficier d’une surveillance régulière.