Après une année 2016 ou les dindes ont été stockées sur pattes dans les élevages, le Cidef veut faire évoluer le contrat-cadre pour que les aviculteurs soient dédommagés par les abattoirs si la situation venait à se représenter. « En 2016, la production de dindes a fortement augmenté en France. Le fort stockage sur pieds a conduit à une augmentation des poids moyens. Sur cette période, nous avons enregistré un recul des importations et une augmentation de 2,7 % de nos exportations », constate Yann Brice, délégué général du Cidef (comité interprofessionnel de la dinde française). La situation se régularise Les objectifs de poids moyen en dinde sont à 10,5 kg. En 2016, ils ont dépassé largement les 11 kg. « Ce qui est inquiétant c’est que sur janvier, nous avons atteint une moyenne de 11,4 kg, ce qui prouve que chez certains opérateurs, les soucis de stockage sur pieds ne sont pas réglés », estime Yann Brice. L’alourdissement des dindes conduit à un cercle vicieux car les stocks nationaux continuent d’augmenter et, de ce fait, les animaux restent encore plus longtemps en élevage. Mais apparemment sur mars les frigos se sont un peu vidés et la situation se régularise petit à petit. Un manque à gagner de 10 €/m2 « Le Cidef essaye d’agir pour éviter ces dérives. Nous cherchons à faire évoluer le contrat-cadre. » Sur le principe, chaque poussin devrait être vendu avant sa mise en place. Sur ce contrat, l’âge et le poids moyen à l’enlèvement devraient aussi apparaître. Le problème est qu’il n’y a aucune indication de ce qui se passe en cas de non-respect d’un des engagements du contrat. « L’interprofession souhaite mettre en place un système de pénalités/bonus apparaissant clairement dans le contrat. Si l’âge à l’enlèvement ou les poids ne sont pas…
Faire évoluer le contrat en dinde