Dans le cadre de la démarche « Manger français », la FDSEA organise des visites d’exploitation à destination de la restauration commerciale, des GMS et des commerçants.
Mardi dernier, des représentants des enseignes Super U de Carentoir, d’Intermarché de Baud et Leclerc de Pontivy ont visité l’élevage de 185 truies de Giséle et Gwénaël Postic, à Saint-Thuriau. L’occasion pour eux de découvrir le système de production, les problématiques et les contraintes de l’élevage. Un moment d’échanges entre deux mondes qui ne se côtoient que dans les moments de tension, quand les éleveurs organisent des opérations d’étiquetage, par exemple, dans les grandes surfaces, comme dernièrement.
Gestion environnementale
Les visiteurs ont pu apprécier le professionnalisme des éleveurs, en termes de gestion financière (calcul du prix d’équilibre, financement des investissements passés et à venir, financement des stocks…) ; un langage commun aux deux parties. La gestion environnementale et ses contraintes administratives les ont interpelés. Certains éléments les ont probablement rassurés. « Nous utilisons des antibiotiques et des pesticides pour protéger nos animaux et nos plantes mais nous n’avons pas de Sécurité sociale. Il s’agit d’une charge ; nous en achetons le moins possible ». Les distributeurs ont fait le tour des bâtiments en suivant la marche en avant, appliquée au quotidien par les éleveurs pour des raisons de sécurité sanitaire, en débutant dans l’atelier truies pour finir par les salles de charcutiers les plus lourds et le quai d’embarquement. Ils ont fait le lien entre les cultures et l’alimentation des porcs en découvrant la fabrique d’aliments. D’autres échanges de ce type sont prévus en Bretagne, dans toutes les productions. Une bonne manière de faire remonter les contraintes des éleveurs au niveau des maisons mères et de relayer certaines informations aux consommateurs.
