Avec une demande des consommateurs grandissante en patate douce, la production s’organise. Pour diminuer les coûts de plantation, mécaniser cette tâche et augmenter les rendements, le plant en mini-motte semble être une bonne solution. [caption id= »attachment_26624″ align= »alignright » width= »148″] Plants de patate douce sous tunnel chez un producteur breton.[/caption] Ces dernières années, on a entendu parler du retour en culture des légumes anciens appelés aussi légumes oubliés. Jusque-là rien de vraiment surprenant. Les demandes des consommateurs évoluent et le producteur s’adapte. Ce qui est plus troublant c’est lorsqu’on évoque la possibilité de cultiver des légumes exotiques en Bretagne. C’est le cas de la patate douce qui se fait de plus en plus présente sur les étals des supermarchés. Par conséquent les légumiers français se mettent à la cultiver pour répondre à la demande. La France a produit 1 000 tonnes de patate douce en 2016, bien loin derrière les 19 200 tonnes exportées par l’Espagne. Mécaniser la plantation grâce à la mini-motte « Depuis 2 ans, nous faisons face à une demande grandissante de producteurs de légumes qui souhaitent acheter du plant de patate douce. Nous avons donc travaillé pour pouvoir leur proposer un plant en mini-motte qui coûte moins cher permettant ainsi de développer cette culture », déclare Jérôme Crenn, responsable produit chez Thomas Plants à Ploubazlanec (22). La mini-motte rend possible la mécanisation de la plantation en utilisant la planteuse à choux. Les racines étant déjà développées, le plant présente une meilleure reprise en végétation qu’en racine nue. « Le gain de rendement est au minimum de 10 % supplémentaire », assure Jérôme Crenn. Une patate sans mildiou Avec son zéro de végétation autour de 15°C, c’est une culture qui a de gros besoins en température. La plantation s’étale donc du 15 mai au 15 juin pour pouvoir…
La patate douce s’implante en Bretagne